Cette rubrique part de l'évidence géographique; la Normandie se situe en France, plus largement en Europe et plus encore dans le monde. On ne peut s'en désintéresser car si il y a un ruissellement qui fonctionne c'est bien celui dans le cadre de cet empilement.


Vous êtes dans le dossier concernant la France, l'Europe, le monde. Les textes listés ci-dessous sont classés dans l'ordre d'arrivée, le plus récent étant en premier; pour lire les plus anciens, il suffit de dérouler le contenu du dossier (ou utiliser un mot clé).

- Liste des commissaires de l'UE pour le mandat 2024-2029

- Mettre au pilori le jacobinisme bruxellois 

- Changeons le titre de l'hymne national

- Commentaire sur les élections législatives 8 juillet 2024

- Election européenne et dissolution  10 juin 2024

- Analyse régionaliste du résultat des élections européennes de juin 2024

- QUESTIONS POSEES AUX TETES DE LISTE DE L'ELECTION EUROPEENNE DU 9 JUIN 2024

- Le Conseil d'Etat soumis à Bruxelles et aux minorités contre une majorité et les traditions

- Par principe l'accord du CETA est mauvais

- Incursions d'Emmanuel Macron en Normandie

- Loïg Chesnais-Girard démissionne de la Conférence européenne des régions périphériques maritimes

- Il parait que nous avons les élus que nous méritons

- Passation de pouvoir le 23/9/24 (chgt de gouvernement)

- Intrusions à l'occasion du 80ème anniversaire de la libération du Havre

- Psychodrame politicien au Havre

- Ironie budgétaire (France /UE- élections)


Liste des commissaires de l'UE pour le mandat 2024-2029:

La perte d'influence de la France étant largement constatée et commentée par ailleurs nous n'en ferons que le rappel.

Information connexe, le cabinet de la présidente est essentiellement composé de personnes germanophiles.

- Ursula von der Leyen (Allemagne) : présidente de la Commission européenne
- Kaja Kallas (Estonie) : haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité
- Teresa Ribera (Espagne) : vice-présidente exécutive pour une Transition propre, la justice et la compétitive
- Henna Virkkunen (Finlande) : vice-présidente exécutive chargée de la Sécurité, de la démocratie et de la souveraineté technologique
- Stéphane Séjourné (France) : vice-président exécutif chargé de la Prospérité et de la stratégie industrielle
- Raffaele Fitto (Italie) : vice-président exécutif chargé de la Cohésion et des réformes
- Roxana Mînzatu (Roumanie) : vice-présidente exécutive chargée des Personnes, des compétences et de l’état de préparation
- Magnus Brunner (Autriche) : commissaire chargé des Affaires intérieures et de la migration
- Hadja Lahbib (Belgique) : commissaire chargé de la Gestion des crises et de l’égalité
- Ekaterina Zaharieva (Bulgarie) : commissaire chargée des Startups, de la recherche et de l’innovation
- Kóstas Kadís (Chypre) : commissaire chargé de la Pêche et des océans
- Dubravka Šuica (Croatie) : commissaire chargée de la méditerranée
- Dan Jørgensen (Danemark) : commissaire chargé de l’Energie et du logement
- Apóstolos Tzitzikóstas (Grèce) : commissaire chargé du Transport durable et du tourisme
- Olivér Várhelyi (Hongrie) : commissaire chargé de la Santé et du bien-être animal
- Michael McGrath (Irlande) : commissaire chargé de la Démocratie, de la justice et de l’Etat de droit
- Valdis Dombrovskis (Lettonie) : commissaire chargé de l’Economie, de la productivité, de la mise en œuvre et de la simplification
- Andrius Kubilius (Lituanie) : commissaire chargé de la Défense et de l’espace
- Christophe Hansen (Luxembourg) : commissaire chargé de l’Agriculture et de l’alimentation
- Glenn Micallef (Malte) : commissaire chargé de l’Equité intergénérationnelle, de la culture, de la jeunesse et du sport
- Wopke Hoekstra (Pays-Bas) : commissaire chargé du Climat, de la neutralité carbone et de la croissance propre
- Piotr Serafin (Pologne) : commissaire chargé du Budget, de la lutte anti-fraude et de l’administration publique
- Maria Luís Albuquerque (Portugal) : commissaire chargée des Services financiers, de l’union de l’épargne et de l’investissement
- Jozef Síkela (République tchèque) : commissaire chargé des Partenariats internationaux
- Maroš Šefčovič (Slovaquie) : commissaire chargé du Commerce, de la sécurité économique, des relations interinstitutionnelles et de la transparence
- Marta Kos (Slovénie) : commissaire chargée de l’Elargissement
- Jessika Roswall (Suède) : commissaire chargée de l’Environnement, de la résilience en matière d’eau et de l’économie circulaire compétitive


Mettre au pilori le jacobinisme bruxellois    21/8/24  EV

 

L'accord donné par la Commission européenne (20/8/24; cf agenda semaine 33) à deux subventions françaises pour les ports de Calais et Sète, moins de 10 millions d'euros en tout, de la petite monnaie en fait, est l'occasion pour nous régionalistes de dire les choses comme nous les voyons.

  • La souveraineté de la France est un sujet que l'on doit traiter au passé ou dans une dimension de plus en plus réduite.

  • Les décisions jacobines se prennent à Bruxelles et non à Paris mais il faut d'abord convaincre Paris d'aller plaider pour nous à Bruxelles ; double lobbying, double perte de temps et d'efficacité, double perte de pouvoir stratégique et opérationnel localement.

Deux logiques à combattre sont à l’œuvre :

  • La tendance à la centralisation de tout pouvoir (ici au détriment l’État et des Régions).

  • La primauté de la politique libérale de concurrence parfaite dans un marché unifié prônée par l'Union européenne alors que l'adage de bon sens est "Penser global, agir local" ; selon le principe de subsidiarité dont Bruxelles parle sans l'appliquer, et selon le principe de réalité consistant à choisir des démarches stratégiques en fonction de ses moyens et opportunités de différenciation dans le cadre de la compétition internationale des territoires afin d'attirer des facteurs de développement.Haro sur Paris et Bruxelles, on nous fait tort!


Changeons le titre de l'hymne national

Il est indiscutablement admis que les prémisses de la France ont été établis le 11 août 843 par le traité de Verdun qui répartissait l'empire carolingien entre trois petits-fils de Charlemagne; trois francies, l'occidentale nous concernant plus que les autres.

Il est non moins indiscutable que Verdun a été le lieu de la bataille décisive de la première guerre mondiale remportée par des troupes exclusivement françaises, qui en ont remporté d'autres mais pas de la même envergure quant aux conséquences et pas forcément sans alliés.

Nous savons aussi par quel concours de circonstance, finalement anecdotique, notre hymne national emblématique est intitulé "La Marseillaise", mais ce point de détail qui a pris de l'ampleur ne pourrait-il pas faire l'objet d'une révision, la ville de Marseille n'étant représentative ni de la France* ni évocatrice du moindre événement fondateur de la France qui s'y serait déroulé?

Rappelons que le titre original de cette marche militaire, redevenue** hymne national en 1879, clin d'oeil de la République consolidée sur ses bases après la défaite de 1870, était "Chant de guerre pour l'armée du Rhin".

C'est pourquoi je suggère que notre hymne national prenne le titre de "La Verdunoise" historiquement plus justifié que toute autre appelation.

Evidemment une kyrielle de lobotomisés va hurler l'imbécilité suprême qui consiste à prétendre que la France a commencé en 1793; il faudra faire avec, mais sans serait mieux.

EV  11/8/24

* Je ne prends pas pour argument la parole de Benoît Payan, Maire de Marseille, qui, le 13 mai 2024, en visite à Alger, a déclaré qu'il se sentait chez lui.

** D'abord hymne national de 1795 à 1804, supprimé par Napoléon; il sera également  supprimé dans la zone d'occupation allemande et toléré pour les parties compatibles avec le programme de Révolution Nationale en zone libre de 1940 à 1944. 


Commentaire sur les élections législatives 8 juillet 2024

  A propos de démocratie entre les deux tours des législatives, les castors ont érigé leur barrage habituel anti Front puis Rassemblement National, chez eux c'est pavlovien, il suffit de citer le parti ou le nom de Le Pen pour que toute trace de réflexion, de débat et de tolérance s'estompe. Leur réaction instinctive, animale par certains aspects, tient lieu de programme relativisant toutes choses sérieuses comme diplomatie et défense, économie et budget, justice et sécurité, aménagement du territoire et fonction publique ou collectivités territoriales. La caisse de résonance médiatique donnant à ce phénomène un aspect bourrage de crane au niveau le plus primaire.

  Le non dit fondamental de l'opposition au RN n'est pas l'histoire contée (il y a longtemps que Marine Le Pen, une bobo égarée à droite, s'est « mélonisée » avant d'y être obligée), ce qui gêne c'est le mot national, c'est la préférence donnée à la défense d'une identité culturelle et historique, à la défense de notre souveraineté ; bref de l'anti-woke. Sujets auxquels les régionalistes sont sensibles quand ils ne prennent pas un aspect trop jacobin.

Il faut être débile pour encore croire que le RN est antisémite et s'opposer à lui pour cette raison, ce biais cognitif pavlovien qui n'est autre que le piège mis en place par F Mitterand avec SOS racisme et tutti quanti. Comme le dit A Morelle, en promo de son livre et proche de F Hollande, si le piège a fonctionné c'est parce que la droite a bien voulu tomber dedans.

Confirmant que la droite aurait besoin des deux seules greffes qui ne fonctionnent pas : le cerveau et les attributs de virilité. En conséquence le RN n'est pas représenté à l'Assemblée au niveau de son importance dans l'opinion.

  On a un panier de crabes de grande notoriété qui vont jouer leur partition dans l'hémicycle directement (F Hollande, E Born, L Wauquiez, E Ciotti, M Le Pen, F Ruffin, M Tondelier, G Darmanin, ....) ou par personne interposée (JL Mélenchon, N Mayer-Rossignol, E Philippe,....). Ces deux derniers nous concernent autant qu'ils nous inquiètent.

Il est manifeste que Rouen et Le Havre ne sont que des tremplins-cautions-prétextes pour leurs images nationales dans la perspective de 2027, au sein du PS ou dans le cadre de la récupération du macronisme déliquescent. Est-il acceptable que deux des trois villes capitales de Normandie ne se situent pas prioritairement dans une perspective de gestion d'intérêt régional ?

H Morin ne peut tout faire seul pour la Normandie avec l'indifférence, quand ce n'est pas l'opposition, de deux maires qui se retrouvent sur un projet d'Axe Seine, certes utile pour la région mais dont la portée géographique est limitée de façon inacceptable pour l'ensemble de notre territoire.

  Plus que jamais, et compte tenu du désordre à la fois politique et institutionnel, le niveau régional est celui  à prendre en référence:

- mode de scrutin dégageant des majorités de gouvernance et en même temps de représentation de la diversité des courants sur le territoire,

- au plus prés des électeurs avec l'appoint de représentation de la société civile et entreprenante par les CESER,

- au plus prés des réalités de terrain abordées avec un bon sens qui atténue les rivalités partisanes,

- niveau de pertinence économique pour répondre localement au défi de la globalisation.

Les prises de positions d'Hervé Morin depuis une dizaine de jours (cf sur Sire de sei et communiqué de presse bouton 6) sont représentatives de cette évidence malheureusement trop peu partagée.

Alliances Normandie, avec ses adhérents que nous vous invitons à rejoindre, se fixe pour objectif de « régionaliser » la vie politique normande tant au niveau des élus qu'à celui des citoyens.

EV

voir aussi l'analyse du scrutin: 7 juillet 2024: Dans la peur et l'erreur, le choix historique de la France ingouvernable, en Normandie comme ailleurs - Sire de Sei, la Normandie en toute liberté! (canalblog.com)            lien bouton 7


EDITORIAL  Election européenne et dissolution  10 juin 2024

Nous avons envoyé notre questionnaire "régionaliste" (cf dossier 4-13) à dix sept listes de candidats un mois avant la date du vote, deux ont répondu; l'une (Les abeilles) de façon précise, l'autre pour nous demander de faire sa campagne.

Le volet régional est (comme nous nous en doutions) l'angle mort de ce niveau d'élection, et pourtant....

Cette élection ne change pas les grands équilibres de la représentation parlementaire à Bruxelles et Strasbourg mais le contenu des programmes du nouveau quinquennat pourrait être infléchi par rapport au précédent.

Infléchi seulement parce que, d'une part, les représentations patriotiques sont plus nombreuses mais encore minoritaires et en ordre dispersé et, d'autre part, parce que cette structure ultra-jacobine est de fait essentiellement pilotée par les commissaires selon un mode opératoire bien connu des sociologues des organisations.

Au niveau de la France, le changement se résume à l'anticipation de la recomposition du paysage politique trois ans plus tôt que prévu du fait de la dissolution inattendue de l'Assemblée Nationale.

Monsieur Macron a voulu crever un abcès né de sa mauvaise ré-élection de 2022 après avoir constaté un rejet amplifié de sa personne et de sa politique européenne. Plus que de crever l'abcès amplifié le concernant, il va finir de faire crever les partis Républicain et Socialiste (son objectif avoué depuis 2017) et continuer à faire crever la France du fait de l'incertitude et du chaos provoqués par cette dissolution (qui semble être son objectif caché tant il y met du zèle depuis 2017).

 

Beaucoup redoutent ce chaos mais il pourrait être évité par plus de régionalisme, le modèle belge (qui n'est pas sans défauts secondaires) a prouvé qu'un pays pouvait fonctionner 640 jours sans gouvernement national grâce aux exécutifs régionaux. 

A bon entendeur.

EV 12/6/24

voir l'analyse du 16/6 en 4-13

 

PS: Cette dissolution reporte à des calendes grecques encore plus éloignées la régularisation du corps électoral de Nouvelle Calédonie et une écriture pérenne du statut de l'île. Idem pour les suites à donner aux deux rapports Woerth et Rivalon.

Report également du débat sur la culture en milieu rural dont les prémices semblaient orientés de façon déplaisante (amener le rural en ville alors que l'inverse devrait être envisagé).


Analyse régionaliste du résultat des élections européennes de juin 2024

 

Eric Valin le 16 juin

L'analyse portera d'abord sur la Normandie, ses départements et ses grandes villes puis sur les régions au caractère culturel affirmé ou statutaire particulier.

La comparaison droite-gauche pour autant qu'elle ait un sens (33 listes se partagent autour de 22% des voix avec un report aléatoire et il y a une masse d'abstentionnistes importante) donne :

Calvados : 55,31 / 22,13. Eure : 62,03 / 16,90. Manche : 67,53 / 20,08. Orne : 67,07 / 11,66. Seine Maritime : 56,78 / 21,56.

C'est une addition de tendances exprimées ; la réalité est ensuite celle du poids démographique respectif de chacun des départements qui ne constituent pas une circonscription en eux mêmes alors que lors des élections régionales la Normandie est une circonscription en elle même.

En ce qui concerne les principales villes de Normandie on remarque :

  • La présence des écologistes parmi les cinq premiers que dans les grandes villes.

  • La quasi absence de Reconquête et du Parti Communiste dans les principales villes.

  • L'absence du parti LR dans les grandes villes.

  • La liste LFI d'autant plus présente que la ville est grande.

  • Sur les neuf villes retenues un quasi équilibre global entre Hayer et Glucksmann comme au niveau national.

  • Dans une perspective d'élection législative, le peu de report potentiel de partis pour le RN ; Alençon étant la plus favorable; mais Renaissance n'est pas en meilleure posture.

  • Dans une perspective d'élection législative, la forte probabilité de triangulaires.

  • Suite et fin pour Renaissance à l'horizon ? Édouard Philippe y travaille visiblement au niveau national, le tissage de sa toile en Normandie viendra très probablement avec un potentiel plus faible qu'à ce jour compte tenu des déboires annoncés pour ses "ex du futur" amis de LR.

  • Le parti LR constitué de notables enracinés, oui, mais à l'image des radicaux qui ont fait la pluie et le beau temps pendant des décennies pour finir parmi les appendices des livres d'histoire.

  • Dans une perspective d'élection législative, pour les LR comme pour les communistes, situation locales et coefficients personnels seront des facteurs plus déterminants que les votes des européennes ; pour ces derniers on le verra sans doute à Dieppe et au sud de Rouen.

  • Un balayage rapide des périphéries des grandes villes fait ressortir deux aspects de façon équilibrée (contrairement à la moyenne française et surtout autour des villes ayant un maire écologiste où la différence est radicale contre ces derniers) ; l'aspect prolongement du vote de la grande ville par endroit ou l'aspect opposition par une population ayant eu l'opportunité de s'extraire des pesanteurs citadines.

  • Contrairement aux maires de Caen et du Havre, Nicolas Mayer Rossignol voit dans sa commune de Rouen une reconduction majoritaire de l'assemblage qui l'a élu.

 

Sociologues et politologues, urbanistes et géographes ont devant eux de longs moments de travail pour affiner l'étude des votes ruraux, littoraux et urbains avec les variables de niveaux de développement et incertitudes économiques ou les aspects sociologiques, dont les transferts de clandestins imposés pour la bonne image de Paris pendant les JO qui apparaissent autant comme une provocation aujourd'hui qu'une menace pour l'avenir (dans l'Orne par exemple).

L'analyse comparative portera sur des régions particulières par leur statut ou leur culture régionale. Dans quatre régions métropolitaines la culture régionale est une évidence pour tous mais en Alsace et Bretagne elle est totalement ancrée dans la population, moindrement en Occitanie et peu en Normandie. Les évocations de Carole Delga occasionnellement et Hervé Morin fréquemment ainsi que le "bruit" autour des associations culturelles ou politiques ne doit pas faire illusion sur le taux de pénétration dans la population, comme on dirait en mercatique.

Retenant l'ambiance régionaliste et le fait des particularités statutaires de nos outre-mers, je mets en comparaison les résultats (des cinq premiers candidats) en étant parfaitement conscient que l'expression des suffrages était surtout nationale, à peine européenne et pas du tout liée à la notion de région. C'est une modeste tentative pour comprendre le substrat sociologique des régions dont les caractéristiques relèvent de nos préoccupations.

 

Premier constat, les régions métropolitaines baignant dans une conscience régionale ont un taux de participation supérieur à la moyenne nationale. Par contre dans les outre-mers c'est l'inverse sauf la Corse qui est "si continentale".

 

Dans les îles lointaines, le faible taux de participation a des causes diverses :

  • Les régions des Caraïbes ont des mouvements indépendantistes actifs et anti-français sur fond d'un sentiment de revanche à prendre, peu ou prou entretenu par les États-Unis voisins.

  • A Mayotte un sentiment d'abandon devant la submersion migratoire, des déplacements entravés par la délinquance, mais moins qu'en Nouvelle Calédonie, et cependant une participation motivée par l'espoir que la métropole se saisira sérieusement du problème local pour l'une et l'autre.

  • Réunion, Saint Pierre et Wallis ont des taux de participation un peu plus élevés ; le climat social plus apaisé en est-il la raison ?

 

La curiosité m'a poussé à prendre d'autres éloignés de la métropole que sont les expatriés ; faible participation en général mais on a le plus explicite des exemples de géographie électorale dans la mesure où à chaque endroit la majorité des votes reflète parfaitement la problématique du lieu. Au point que le vote des Français de l'étranger pourrait être considéré comme le seul vote régional de ce scrutin.

  • Un vote plus "bobo" pour Hayer dans les villes d'Amérique du nord et du nord de l'Europe ; celui des bénéficiaires de la mondialisation quelque part.

  • Vote de gauche pour Aubry au Maghreb ; retour au bled des bi-nationaux?

  • Vote souverainiste en Russie (Asselineau et Bardella).

  • Vote "contestataire" en Israël: Maréchal 46,5; Bardella 12,4; Bellamy 31,8; Glucksmann 3,8; Hayer 3,6. Un désaveu cinglant pour Emmanuel Macron de la part de cette communauté.

 

De nombreux facteurs (déclin, immigration, hystérie pro-européenne, pouvoir d'achat, mépris de la France et des Français par "leur" Président ; la triple insécurité économique, sociale et culturelle s'y étant ajoutée) ont été déterminants, cela a été largement commenté et je ne reviens pas dessus, la conclusion sera brève et en relation avec notre nature régionaliste.

 

Concluons en constatant que :

  • Une corrélation entre l'expression populaire et une problématique locale peut se révéler.

  • Le régionalisme peu ou prou vécu est corrélé à la participation à la citoyenneté en métropole.

  • Les outre-mers ont un large ressenti de détachement mais que ceux qui s'y expriment sont en phase avec la métropole.

  • La solution est le régionalisme comme preuve d'amour de la métropole et source d'attachement à la France dans les outre-mers comme dans l'hexagone.


QUESTIONS POSEES AUX TETES DE LISTE DE L'ELECTION EUROPEENNE DU 9 JUIN 2024

M ,

notre association régionaliste Alliances Normandie a pour objet de promouvoir le patrimoine culturel et le potentiel économique de la Normandie, dans la perspective des élections du 9 juin nous vous proposons de répondre au questionnaire ci-dessous afin que nous soyons en mesure de nous forger une opinion sur le programme de votre liste.

 

1) Questions relatives à l'expression d'une voix française forte :

 

  • Pour ou contre l'abandon de la règle de l'unanimité.

  • Exigence de souveraineté de la France par rapport au Conseil, à la Commission, au Parlement.

  • Défense des intérêts économiques français dans les accords de libre échange internationaux.

  • Défense de la civilisation européenne (dont, à ce jour, un commissaire est chargé).

  • Renoncement à la sur-transposition des normes.

 

2) Questions liées à l'aménagement et au développement territorial :

 

  • Votre position sur la directive européenne concernant les langues minoritaires ou en voie de disparition.

  • Votre position sur les macro-régions ou régions européennes.

  • Votre position sur les programmes interreg.

  • Votre position sur la place des régions françaises dans le FEDER et par rapport au SDECE.

  • Votre position sur le rôle du comité européen des régions. (l'Europe des régions??)

  • Quels points de votre programme font explicitement référence aux régions françaises dans l'UE.

 

En vous remerciant de l'intérêt porté à nos interrogations, nous vous assurons que nous porterons le plus grand intérêt à la lecture de vos choix de programme et à vos arguments.


Le Conseil d'Etat soumis à Bruxelles et aux minorités contre une majorité et les traditions

illustration le 10/4/24 au sujet des produits végétaux mal nommés 

Le gouvernement avait publié un décret interdisant aux fabricants d'alternatives végétales d'utiliser les termes concernant les produits naturels de nos éleveurs (steak, jambon, escalope) pour les protéger d'une publicité trompeuse et indirectement protéger les labels d'excellence. Ce Conseil a suspendu ce décret, comme à son habitude, à partir d'une interprétation des subtilités rhétoriques des arguties juridiques (il n'y a pas de pléonasmes...) à la demande de six entrepreneurs.

1 Ce n'est pas le gouvernement qui gouverne, 2 Ce sont les minorités qui orientent la pratique des lois, 3 Récurrence d'un reproche fréquent disant que le Conseil Constitutionnel et le Conseil d'Etat sont les fossoyeurs de la souveraineté nationale en terme de démocratie et en terme de soumission automatique aux directives de l'Union européenne. 

Vous croyez cela exagéré? Lisez ce texte tiré du site du Conseil d'Etat:

"Saisi par des entreprises françaises, le juge des référés du Conseil d’État suspend un nouveau décret interdisant de nommer les produits comportant des protéines végétales par des termes de boucherie ou de charcuterie, tels que « steak », qui devait entrer en vigueur au 1er mai. Le juge des référés estime qu’il existe un doute sérieux sur la légalité de cette interdiction. Ce doute avait déjà conduit le Conseil d’État, dans le cadre de l’examen d’un recours contre un premier décret ayant le même objet, à interroger, en juillet 2023, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) sur la possibilité pour un État membre d’adopter des mesures nationales réglementant ou interdisant ce type de dénominations. Dans l’attente de la réponse de la CJUE, le juge des référés du Conseil d’État suspend le nouveau décret, car il porterait en outre une atteinte grave et immédiate aux intérêts des industriels vendant exclusivement ce type de produits.

Par un décret du 29 juin 2022, le Gouvernement avait interdit l’utilisation des termes de boucherie ou de charcuterie pour désigner un produit contenant des protéines végétales. Saisi en urgence, le juge des référés du Conseil d’État avait partiellement suspendu en juillet 2022 ce premier décret. Dans le cadre de la demande d’annulation de ce décret, le Conseil d’État avait renvoyé à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) plusieurs questions préjudicielles en juillet 2023.

Un nouveau décret du 26 février 2024, abroge le décret de 2022, tout en reprenant des mesures pratiquement identiques, à compter du 1er mai. Il précise l’interdiction avec une liste des termes prohibés, tels que « steak », « escalope » ou « jambon ». Saisi d’un recours par six entreprises concernées, le juge des référés du Conseil d’État suspend aujourd’hui ce décret.

Le juge des référés relève d’une part, qu’il existe un doute sérieux sur la possibilité d’adopter de telles mesures nationales au regard du règlement européen du 25 octobre 2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires (dit « règlement INCO »). C’est ce doute qui a motivé le renvoi en juillet dernier, par le Conseil d’État, de questions à la CJUE. Cette dernière doit se prononcer dans les prochains mois.

Le juge des référés constate d’autre part qu’une interdiction à compter du 1er mai porterait une atteinte grave et immédiate aux intérêts des entreprises qui commercialisent ces produits. En conséquence de ce décret, les entreprises françaises devraient renoncer à des dénominations telles que « steak végétal », « bacon végétal », « lardons végétaux », parfois utilisées de longue date, installés dans l’esprit des consommateurs et figurant sur les cartes des restaurateurs. Il ressort de l’instruction que l’interdiction au 1er mai est susceptible d’entraîner une baisse importante du chiffre d’affaires de deux entreprises requérantes, dont l’essentiel des ventes porte sur ces produits. Cette interdiction induit également des coûts liés aux modifications à apporter en matière d’emballages et de stratégie commerciale et une cessation temporaire des ventes. En outre, leurs concurrents, qui fabriquent leurs produits dans d’autres pays européens, pourront continuer à utiliser ces dénominations pour vendre leurs produits en France après le 1er mai. L’instruction n’a par ailleurs pas permis de démontrer qu’une mise en œuvre rapide de l’interdiction répondrait à des motifs d’intérêt public de nature à remettre en cause l’urgence invoquée par les entreprises concernées.

Estimant qu’il existe un doute sérieux sur la légalité du décret et "  etc, etc.......

 

Tout y est en terme de souveraineté, de privilège de minorité, d'arguments fallacieux ou reversibles (les coûts pris en compte pour la minorité mais pas ceux pour la majorité, la notion d'information des consommateurs équivoque), jusqu'aux détails où se situe le diable en général (les cartes de restaurateurs). Les "Sages" favoriseraient-ils les levées de fourches.


26/3/24  Par principe l'accord du CETA est mauvais

Le CETA (acronyme anglais de Accord Économique et Commercial Global) est emblématique des négociations réalisées par la Commission avec des tiers (dans ce cas le Canada) ; marginalisation des États pendant la négociation et contrainte au terme de celles-ci.

Processus au nom de l'intérêt général, mais qui fait mal dans le détail, et pas au nom du bien commun ; preuve que l'UE est plus une affaire de boutiquiers qu'un projet de continuum civilisationnel.

 

L'aspect global c'est par exemple : "je te vend mes voitures" (surtout allemandes) et "tu me vends tes produits agricoles" (au détriment du paysan français). Depuis sept ans que le processus est mis en œuvre avant d'être totalement ratifié (17 pays favorables sur 27 à ce jour), certains vantent la réussite en constatant une augmentation de 37% en valeur des échanges entre le Canada et l'UE (51% pour les biens, 10% pour les services) et d'autres plus professionnels dans l'analyse et le discours font remarquer que hors inflation, la réalité de l'augmentation n'est que de 9%.

A la majorité qualifiée, l'accord pourrait être ratifié sans que des États obtiennent des garanties pour leurs citoyens, le droit de veto est autant une manifestation de souveraineté nationale qu'une mesure de protection sociale.

 

Michel Barnier, réputé grand négociateur du Brexit a négligé le secteur de la pêche pendant les discussions de marchands de tapis, en conséquence les pêcheurs britanniques sont en mesure d'interdire d'accès à leurs zones poissonneuses les pêcheurs des ports allant de Brest à Boulogne.

 

Ne faisons confiance à personne, comptons sur nos représentations régionales à Bruxelles pour réaliser les actions de lobbying nécessaires quand l’État trop enclin à satisfaire la Commission devient négligent de nos intérêts régionaux.

 

Stéphane Séjourné (Ministre de l'Europe et des affaires étrangères) a fait un voyage pour assurer au gouvernement canadien que la France allait ratifier l'accord, présumant ainsi que le Sénat retournera sa veste ou qu'il sera tenu à l'écart. Politique du fait accompli (sept ans) qui rejoint la phrase de Jean-Claude Juncker (alors président de la commission) disant que : "Aucun vote, fût-il démocratique, ne pouvait remettre en cause les traités de l'UE".

Ursula Von der Leyen n'est pas en reste, s'abritant derrière le principe du secret des affaires, elle refuse de se soumettre aux contrôles de sa correspondance avec Pfizer pendant la crise Covid.

 

Civilisation, démocratie, transparence affichées comme des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient. Les Régions françaises doivent être fortes pour se faire entendre tant à Paris qu'à Bruxelles.


EDITORIAL  (actualisation du précédent le  8/5  dossier 4-1)

Incursions d'Emmanuel Macron en Normandie**

Parmi les touristes de passage en Normandie, le Président va venir plusieurs fois dans les semaines à venir en Normandie 15-16 mai  au parc éolien de Fécamp et à Flamanville puis le 7 juin à Bayeux dans le cadre de la commémoration du débarquement des Alliés en Normandie.

Nous allons encore entendre des discours longs comme ceux de Fidel Castro mais sur le mode kéké* dans les deux cas.

Le "en même temps" énergétique ne surprendra personne mais n'effacera pas de la mémoire des Français qui en ont que le Président a saboté la filière nucléaire à plusieurs reprises (Astrid, Fessenheim, Arabelle), avant de la relancer in extrémis et qu'il a refusé de sortir du carcan européen concernant la tarification élevée de l'énergie au nom de son obsession autant maladive que criminelle par soumission à l'UE, alors que c'était possible comme d'autres pays l'ont montré.

Quant à l'imposture du 7 juin, lire les éditoriaux précédents sur ce site et sur  le site de Sire de Sei en référence. Comment peut-on prétendre sauver la République en usurpant la gloire du gal de Gaulle qui l'a rétablie puis a démissionné en se soumettant au suffrage populaire d'un référendum perdu (d'inspiration régionaliste) alors que l'on a passé un septennat à détruire la France pour construire l'UE, à mépriser les corps intermédiaires, à contourner le vote des parlementaires par le biais du Conseil constitutionnel?

Par ailleurs nous n'oublions pas l'absence de décisions présidentielles en faveur de la Normandie sur deux dossiers trop longtemps en cours bien qu'importants (contournement est de Rouen et LNPN) ni le maigre bilan normand des deux Premiers Ministres (Bernard Cazeneuve avant eux n'a pas été meilleur) issus de chez nous qu'il a choisi.

La Normandie au bonheur des bobos et des gogos, trop peu pour moi.

EV 12/5/24

* (cf le dictionnaire de la langue française: "Individu qui cherche à impressionner par son comportement et s'avère finalement ridicule et lourd")

 

** ces déplacements ont été empêchés par la crise en Nouvelle Calédonie


18/624 Loïg Chesnais-Girard démissionne de la Conférence européenne des régions périphériques maritimes

 L'association rassemble plus de 150 régions maritimes de 24 pays membres de l’Union européenne, Loïg Chesnais-Girard a annoncé qu’il jetait l’éponge parce que des critiques formulées par des lanceurs d'alerte ne sont pas prises en compte explique-t-il dans un communiqué avant de dénoncer des pratiques qu’il ne peut cautionner, sans pour autant les citer.

Cela ne contribuera pas à mieux prendre en considération 150 régions qui n'étant pas au coeur de la géographie européenne ne sont pas dans le haut de la pile des préoccupations de Bruxelles sauf pour y mettre des éoliennes ou brider la pêche et pénaliser la filière qui en dépend.


EDITORIAL EV  8/7/24  Il parait que nous avons les élus que nous méritons

L'essentiel est dans le commentaire situé dans la rubrique France  (bouton 13) et humeur (bouton 10) mais si l'analyse du scrutin présente un intérêt, la révélation au grand public et à l'international sur la nature de celui qui nous gouverne et nous représente à priori fait penser au livre "Ces malades qui nous gouvernent " de  P Accoce et P Rentchnick.

Son coté narcissique est de notoriété publique, j'y ajouterai une tendance  kéké qui selon le dictionnaire de la langue française est un Individu qui cherche à impressionner par son comportement et s'avère finalement ridicule et lourd.

La recherche d'esbrouffe l'amenant à des mesures bonneteau en politique intérieure taxe d'habitation reportée sur le foncier, redevance TV reportée sur l'impôt global, gratuité des soins reportée sur les mutuelles... bref mauvaise copie d'un lycéen en option bac économie et social.

J'évoque pour mémoire l'obsession européenne qui le rend réellement nuisible et potentiellement dangereux pour la France puisque de nombreuses entreprises stratégiques sont bradées et bientôt, peut être, les territoires ultra-marins suite à l'incompétence pour traiter le dossier calédonien; le nombre de députés "régionalistes avec sous entendus" atteste de la contagion partie de Nouméa vers les autres îles (cf revue de presse du 5/7).


Lors de la passation de pouvoir le 23/9/24 le ministre de l'Intérieur sortant Gérald Moussa Darmanin a dit devant Othman Nasrou* que si son deuxième prénom avait été le premier , il n'aurait pas pu accéder aux hautes fonctions qu'il avait eues.

Manifestement Monsieur Darmanin confirme être issu de la droite la plus bête du monde: 

- dire ça devant quelqu'un dont prénom et nom ont "une consonnance exotique" est aussi contradictoire que stupide et inélégant;

- c'est aussi insulter ses électeurs de Tourcoing en présumant le racisme d'une majorité d'entre eux;

- lui qui a combattu Eric Zemmour sur la question de l'attribution de prénoms à partir du calendrier républicain donne finalement raison à ce dernier;

- se servir d'une passation de pouvoir pour faire, par derrière, un croche-pied au Premier Ministre qui ne l'a pas inclus dans son gouvernement, c'est démontrer que la stature d'homme d'État vous manque encore.

* Vice-président LR de la région Île-de-France, nommé secrétaire d'État chargé de la Citoyenneté et de la lutte contre les discriminations.


13/9/24   Intrusions à l'occasion du 80ème anniversaire de la libération du Havre

 Quelques commentateurs ont recensé deux intrus, à savoir Emmanuel Macron et une femme vêtue d'un keffieh, protestant contre sa venue et expulsée manu militari rapido.

 J'en vois deux autres sur la photo prise lors de la préparation de la cérémonie; le drapeau de l'Allemagne et celui de l'Union Européenne.

 Les victimes sont mortes en pensant ou criant quand

elles le pouvaient, vive la France, vive la Liberté; ce qui n'a rien à voir avec ce que ces deux drapeaux représentent.

 Certes la réconciliation avec l'Allemagne a du bon; encore que du point de vue économique la guerre qu'elle méne contre la France dans le cadre de l'UE soit toujours d'actualité, même si occultée par certains et inconnue par beaucoup d'autres.

 Par ailleurs prendre prétexte de l'hommage à des victimes pour faire la promotion d'un organisme qui éradique les nations sans avoir été le prétendu facteur de paix de 1945 à 1989 puisque celle-ci reposait sur l'équilibre des puissances; puissance que cet organisme embryonnaire à l'époque ne pouvait être, n'est toujours pas malgré sa croissance numérique et ne sera pas à cause de son obésité administrative ainsi que de son alignement atlantiste entre autres raisons.

 Occasion pour conclure de rappeler le rôle du gal de Gaulle et de la Résistance normande pour s'opposer au projet de l'AMGOT...... Epoque où les dirigeants et le protocole ne se trompaient pas de symbole.


12/9/24 Psychodrame politicien au Havre

Le Président aux allures de kéké qui passe son temps à trahir les intérêts de la France et à l'enchaîner à Bruxelles va venir au quatre vingtième anniversaire de la libération du Havre. Le protocole prévoit deux dépôts de gerbes, le Président de la République et le Maire du Havre; les associations ont une cérémonie préliminaire pour déposer les leurs.

Excès de zéle, le PCF aurait voulu déposer sa gerbe avec les deux autres précitées, à part des autres associations donc, et s'indigne comme tout expert en Tartufferie. Agitation dérisoire sans doute pour continuer à tenter d'occulter que le journal l'Humanité a demandé aux autorités allemandes le droit d'imprimer dès juin 1940 et, qu'à l'exception de quelques individus, le parti communiste n'est rentré en résistance qu'après la déclaration de guerre d'Hitler à  l'URSS.  Il faut savoir tourner la page sans en rajouter.

Cette posture médiatique ne fait pas autre chose que de rappeler une des pages sombres de l'histoire du PCF. 


19/6/24 Ironie budgétaire Pendant que la France débat du coût des programmes des extrêmes, l'UE annonce qu'elle va préconiser à sept pays, dont la France, des mesures de réduction de leurs déficits.

Il n'était pas nécessaire de parler de souveraineté pendant la campagne des européennes ou celle en cours puisque l'essentiel des agendas est écrit ailleurs. Et si ce premier avis ne suffit pas, vous avez ce même jour deux rappels des affidés europhiles, le patronat et le conseil de surveillance du climat.