Vous êtes dans le dossier concernant les  entreprises, le tissu industriel, l'énergie. Les textes listés ci-dessous sont classés dans l'ordre d'arrivée, le plus récent étant en premier. Pour lire les plus anciens, il suffit de dérouler le contenu du dossier (ou utiliser un mot clé).

- Approche de la problématique de l'éolien maritime sur le littoral normand à partir du scandale étretatais

- Ca sent le gaz, ou l'écologie à 3000€ et beaucoup plus

- Alliance sans fusion entre Caisse d'Epargne Normandie et Hauts de France

- Les grands secteurs industriels serrent les rangs

- Localisation des zones prioritaires pour le développement de l’éolien en mer 2035-2050

- Labélisation du "Campus Normandie Cyber®"

- La France à la peine sur la digitalisation des entreprises, estime la Commission européenne

- Juin 2024 vent fort pour l'éolien en Manche et Mer du Nord


Approche de la problématique de l'éolien maritime sur le littoral normand à partir du scandale étretatais 8/3/25

Documents extraits de ceux fournis par la DREAL (Préfecture de région), pour plus d'informations consulter:

https://eoliennesenmer.fr (y trouver la page de Fécamp) 

On remarquera la générosité que le littoral normand manifeste pour l'implantation de parcs éoliens, au moment où les hydroliennes (invisibles) peinent à trouver des lieux d'implantation. Voir aussi l'éditorial du 8/3/25 concernant la réduction de l'impact visuel négatif à Etretat du parc éolien de Fécamp par l'utilisation d'une innovation technologique cherbourgeoise*.

* extrait de la revue de presse:

21/2/25 Innovation dans le domaine éolien à Cherbourg

Emma Milady et Olivier Laffite, ingénieurs à l'origine d'une start-up Séréo en quête de fonds, ont modélisé une éolienne bi-rotors (productivité) flottante (sans emprise sur l'éco-système et pilotée par de l'IA) qui pourrait être située à 40Km des côtes, pratiquement invisible puisque trois fois plus basse que celles existantes*.

Repérés par la Silicon vallée, "peut être" espionnés par la Chine qui avance sur un modèle similaire, il leur faut des investisseurs (20M€) pour étendre leur protection par des brevets et construire un prototype.


10/12/24  Ca sent le gaz, ou l'écologie à 3000€ et beaucoup plus

Ce jour, le tribunal maritime a rendu son délibéré à l’encontre des sept personnes poursuivies pour avoir perturbé l’arrivée du terminal méthanier flottant Cape Ann, le 18 septembre 2023, dans le port du Havre.

Sept personnes, pour la plupart domiciliées dans la région parisienne, et activistes de Greenpeace, dont une absente basée en Allemagne.

Deux journalistes ont indiqué avoir "été présents sur place dans un zodiac (…) sans connaître l’action qui allait se dérouler et pour faire (leur) travail de prises d’images pour Greenpeace et d’autres médias sans être salariés" ont été relaxés. Pour les cinq autres prévenus, en revanche, le procureur a requis une amende de 5 000 euros, dont 2 000 avec sursis, en raison de leur présence à une distance non réglementaire du navire dans un chenal.

On voit clairement ce qu'est Greenpeace (méthode de médiatisation à effet de loupe, nombre et origine), dont les gens bien informés sous-entendent les arrières pensées qui auraient changé d'orientation sur le fond en passant d'un mentor (le KGB) à un autre (la CIA) depuis 1990; la forme reste la même et peut faire illusion.

La modestie des moyens utilisés au Havre par des horsains fait penser à une démonstration non de force mais de bonne conscience pour un public écolo-sensible complaisant; une opposition sans conséquence mais archivable pour être ressortie ultérieurement si utilité, un témoignage en réserve de précaution de l'histoire.

 

Le problème du gaz est ailleurs:

- Ordre de grandeur; 170 sites de terminaux flottants sont à l'étude dans le monde dont 5 ou 6 de plus en France.

 - Devant le besoin en énergie électrique croissant (automobile, data center et usage numérique), à défaut d'origine nucléaire torpillée par les écologistes, l'Allemagne et les pays en développement perpétuent une production massive à partir du charbon.

- L'embargo partiel, voulu avec tolérance sélective par les EUA, concernant le gaz russe prive d'abord l'Allemagne mais aussi l'ensemble de l'Europe; nous rendant plus dépendant du gaz venant d'Algérie (entre autres) qui a fortement augmenté son prix de vente...

- Malgré la guerre, le gaz russe a toujours transité par l'Ukraine (moyennant royalties) vers l’Europe de l'ouest; les transactions passaient par Gazprombank* jusqu'à décembre 2024 suite à un renforcement des sanctions.

- La route du gaz russe étant enfin coupée, notre fourniture de gaz proviendra d'autant plus des EUA qui nous vendront un gaz de schiste, issu d'une fracturation interdite par l'UE, à un prix toujours plus élevé. 

- Pseudo bénéfice écologique: refroidir et transporter le gaz à -162 degrés consomme de l’énergie, il est prévu que l'utilisation du GNL sur vingt ans produira 86 fois plus de CO2 et effets de serre que les autres énergies d'origine fossile, la fracturation pour extraire le pétrole est trois fois plus polluante que le forage classique, ....

- Et pendant ce temps là (1): le bilan écologique présenté des éoliennes est à peine documenté; depuis l'extraction sauvage des minerais rares, fabrication, recyclage, nouveaux réseaux de transport, production par d'autres moyens à maintenir mais utilisés qu'en période de carence liée aux vents trop forts ou trop faibles, ....

- Et pendant ce temps là (2): au nom de la sacro-sainte transition écologique, les banques états-uniennes prévoient à moyen terme l'octroi de 202Mds de crédit pour des investissements qui devraient être moins coûteux que le refus de prise en considération des aléas climatiques à venir.

EV

* Gazprombank, la plus grande banque russe qui n’était pas encore visée par les sanctions américaines, est contrôlée par l’État russe et répond aux besoins financiers de Gazprom, l’un des principaux exportateurs de gaz naturel, qui continue d’ailleurs d’approvisionner plusieurs États membres de l’UE.

L’UE s’est longtempts abstenue d’imposer des sanctions à Gazprombank, craignant qu’une telle mesure ne déclenche une nouvelle flambée des prix du gaz et ne limite la capacité des États membres à acheter de l’énergie russe.

Depuis l’invasion massive de l’Ukraine, l’UE a tout de mêm imposé 14 séries de sanctions contre la Russie, dont la dernière comprenait des mesures visant le gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Elle a également réduit radicalement la part du gaz russe dans son bouquet énergétique, passant de 45 % de toutes les importations de gaz en 2021 à seulement 15 % l’année dernière.  (info novembre 2024)




Le gouvernement a publié au « Journal officiel » du 18 octobre 2024, sa décision concernant la localisation des zones prioritaires pour le développement de l’éolien en mer à l’horizon 2035 et 2050 et des secteurs d’étude pour les zones de protection forte pour la biodiversité.

Le travail de cartographie proposé dans le cadre du débat public, de novembre 2023 à avril 2024, sollicitait l’avis du grand public sur des propositions de zones qui leur ont été faites. Il fallait transmettre des zones propices; le préfet maritime de l’Atlantique explique la méthode. Nous avons élaboré un premier schéma avec des grandes zones prenant en compte nos contraintes: nos zones de passage, d’essais, d’activité des sous-marins nucléaires et sécurité de la navigation également. Il faut qu’une Abeille puisse appareiller en cas de besoin, et un champ éolien ne peut pas être à moins de 10 milles d’une zone de trafic dense. 

 

En marge : Il y a une question de survie de l’industrie des turbines offshore en France (nov 2024)

À la tête du comité stratégique de la filière des industriels de la mer, au sein duquel siègent le Gican (Groupement des industries de construction et activités navales), Evolen (l’association des entreprises et professionnels au service des énergies) et le Ser (Syndicat des énergies renouvelables), Philippe Berterottière président du comité stratégique des industriels de la mer, insiste sur le fait que la filière des énergies marines renouvelables a besoin de constance pour pouvoir se développer, ce que ne favorise pas, pour l’instant, l’attribution par à-coups des différents appels d’offres. Il s’inquiète de la situation des turbiniers offshore en France et plaide pour accélérer la réalisation des projets éoliens dans l’Hexagone avec une meilleure protection face à la concurrence chinoise.

Officiellement: La France confirme ses objectifs pour l’éolien en mer et entrouvre la porte à l’hydrolien

Le gouvernement a mis à la consultation (nov 2024) sa feuille de route énergétique pour les dix prochaines années. Elle confirme l’objectif du pacte éolien en mer de 18 GW en service en 2035 et envisage l’attribution d’un appel d’offres pour l’hydrolien d’ici 2030.


Informations tirées d'un communiqué de la Région                                    Le 12 septembre 2024

Labélisation du "Campus Normandie Cyber®"

 

La Région et AD Normandie ont organisé le jeudi 12 septembre, au siège de la Région Normandie, à Caen, un événement dédié à l’obtention du label « Campus Normandie Cyber®» La Normandie est la première Région qui a créé un Centre Régional de Réponse à Incidents Cyber (Computer Security Incident Response Team - CSIRT). Elle est la quatrième Région (après les Régions Hauts de France, Nouvelle Aquitaine et Bretagne) à être labélisée Campus Cyber Territorial.

Le campus est activement soutenu par la Région Normandie, la Communauté urbaine Le Havre Seine Métropole, la Métropole Rouen Normandie et la Communauté Urbaine Caen la Mer.

 

En Normandie, plus d’un quart des entreprises normandes ont été victimes d’au moins une cyberattaque au cours de l’année. Les menaces en ligne deviennent de plus en plus sophistiquées. L’hameçonnage demeure la principale menace. Les attaques par rançongiciel et le piratage de compte en ligne figurent également parmi les menaces les plus préoccupantes pour les collectivités. Les défigurations de site Internet ont récemment augmenté, comme les programmes malveillants (virus), les fraudes au faux support technique, les violations de données.

La cybermenace est devenue une réalité quotidienne, pour les services publics notamment. Pour répondre à ces défis, la Région se félicite de l’obtention du label, investit pour la cybersécurité avec son programme « Normandie Cyber 2022-2024 » et dans un accompagnement opérationnel des acteurs avec des diagnostics réalisés dans des TPE/PME, la formation de référents cyber pour les TPE/PME ou un volet spécifique de l’aide aux entreprises « Impulsion Conseil » mise en œuvre par l’Agence de Développement.

 

L’objectif de ce campus est de développer une offre de service à destination des entités de petite et moyenne taille (TPE, PME, collectivités, …) ciblées par la cybercriminalité mais également de susciter des vocations et développer les formations autour des métiers de la cybersécurité.

 

« En se dotant d’un campus cyber territorial, la Normandie s’inscrit dans la stratégie nationale de cybersécurité et devient l’une des premières régions de France à être labellisée par le Campus national. Cette labélisation nous offre une participation active aux travaux du campus national et de ses acteurs, une reconnaissance dans l’écosystème national et européen et une communication nationale de l’excellence normande. Ce campus est aussi une réponse aux besoins des acteurs normands » indique Hervé Morin.

A l’occasion de la remise du label, une douzaine d’entreprises, laboratoires de recherches et des collectivités, ont mis en place un "parcours cyber" pour aller à la rencontre de l’écosystème normand autour de quatre axes.

- Premier axe : coopérer et accompagner.

- Deuxième axe : former et sensibiliser par des qualifications radicalement différentes des actuelles.

- Troisième axe : innover. Il s’agit de rester à la pointe de la recherche, d’être capable de détecter les marqueurs qui permettent de signaler une attaque

- Quatrième axe : conforter toutes les forces technologiques et scientifiques normandes dans la lutte contre les cyberattaques et de développer une filière à l’échelle de la Normandie.

Contact presse : Emmanuelle Tirilly – tel : 02 31 06 98 85 - emmanuelle.tirilly@normandie.fr


6/7/24 La France à la peine sur la digitalisation des entreprises, estime la Commission européenne

La Commission européenne estime que la France doit poursuivre ses efforts dans l'adoption massive de solutions de cloud et d'intelligence artificielle par les entreprises.

Dans son deuxième rapport (2/7/24) sur l’état d’avancement du plan “Décennie numérique 2020-2030), la France se classe parmi les bons élèves européens mais dimportants défis persistent en ce qui concerne les PME et l’adoption de technologies avancées.
Trois ans après le début du plan, la Commission européenne émet des réserves sur la situation à l’échelle des Vingt-Sept : 
“Nous ne sommes pas sur la bonne voie pour atteindre nos objectifs en matière de transformation numérique dans l'UE, a déclaré dans un communiqué Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission.

La Normandie dispose de fortes compétences sur le sujet à Caen, est-ce suffisant pour la Région surtout quand l'essentiel des investissements sur le digital se concentre en île de France ? Le sujet a été abordé par Eric Valin lors d'une conférence à l'Université Populaire de Caen en janvier dernier.

La proximité des ressources parisiennes peut être un facteur de facilitation d'un partenariat. Quant à l'Europe puissance dont on nous bassine ce n'est pas gagné vu l'état de la France pourtant parmi les meilleurs des Vingt-Sept dans le domaine


Juin 2024 vent fort pour l'éolien en Manche et Mer du Nord

Sans grande surprise, le débat public sur la planification maritime, avec en Normandie et dans les Hauts-de-France trois zones propices pour 7 à 11 GW d’éolien supplémentaire au large de Fécamp, de l’estuaire de la Somme et au nord-ouest des îles Chausey, a fait émerger des oppositions locales. Mais aussi des soutiens, plus nombreux mais qui restent mesurés.

Par ailleurs, suite à un appel à projet de l'ADEME en 2023, en plus de l’éolien offshore posé, Ports de Normandie souhaite adapter le port de commerce de Cherbourg aux projets d’éolien flottant avec des travaux à hauteur de 30 millions d’euros. Le quai des Flamands serait ainsi rallongé pour manœuvrer des composants plus imposants.