Vous êtes dans le dossier concernant la population, la sociologie, la civilisation. Les textes listés ci-dessous sont classés dans l'ordre d'arrivée, le plus récent étant en premier. Pour lire les plus anciens, il suffit de dérouler le contenu du dossier (ou utiliser un mot clé).
- Focus sur les mouvements de population en Normandie (novembre 2024)
- Indice de bonheur en France
- Amour vache et mauvaises gagnantes (rapport dans le couple sur fondsdesalaires)
- Arrêté pour interdire la baignade en tenue totalement habillée
Focus sur les mouvements de population en Normandie (novembre 2024)


20/3/24 Indice de bonheur en France (https://worldhappiness.report/ed/2024/ )
Le bonheur pour la Normandie ?
L'information (annuelle depuis 2012) parue le 20 mars 2024 situe la France au 27ème rang (recul de 6 places par rapport à 2023) sur 140 pays en terme de perception du bonheur par les individus.
Ce que dit le rapport:
On constate une rupture générationnelle dans le détail de cette évaluation. Les moins de 30 ans placent la France 48ème alors que les plus agés la placent 25ème.
Pourquoi ? Le rapport n’explique pas vraiment cette tendance chez les jeunes français (et américains notamment). Mais quelques hypothèses sont notamment avancées dans The Guardian : « Les jeunes adultes sont frappés de tous côtés par une combinaison toxique de politique gouvernementale, d’une crise de l’accessibilité au logement, de la stagnation des salaires et d’un coût de la vie élevé. Il n’est pas étonnant que leur génération connaisse des niveaux sans précédent de problèmes de santé mentale alors que leur avenir s’annonce si sombre », est-il avancé.
En ce qui concerne les adolescents, la baisse de perception du bonheur est plus marquée en Amérique du nord et en Europe occidentale. Retenons que le rêve américain a aussi des allures de cauchemar puisque les moins de 30 ans placent les EUA au 62ème rang.
Le problème est que ce pays rédige l'agenda sociologique et législatif de la France un peu trop souvent (avortement et discrimination capillaire pour les aspects les plus récents, en ambiance woke).
Cet indice, parmi la quinzaine que l'ONU utilise, est établi dans le cadre d'une recherche de solutions pour le développement durable à partir de six facteurs (soutien social, revenu, santé, liberté, générosité, absence de corruption) qui se nourrissent de données économiques et sociales.
L'étude fait apparaître que : "L’inégalité du bien-être a un effet plus important sur le bonheur général que l’inégalité des revenus. L’inégalité dans la répartition du bonheur reflète les inégalités d’accès à l’un ou l’autre des soutiens directs et indirects au bien-être, y compris le revenu, l’éducation, les soins de santé, l’acceptation sociale, la confiance et la présence d’environnements sociaux favorables aux niveaux familial, communautaire et national. "
Quoi en penser pour notre région?
On peut contester ces facteurs mais la succession d'évaluations finit par constituer une valeur indicative qui mérite relativisation et affinage par précaution d'emploi.
Ecartons des questions qui peuvent être posées sur l'aspect modélisateur et intrusif de la vie privée d'un projet de société écologiste conçu comme le programme caché d'un gouvernement mondial.
Concentrons nous d'abord sur les conséquences d'un tel constat et ensuite sur ce qui peut être fait en Normandie pour échapper à la sinistrose ambiante. Ce serait un aspect d'attractivité résidentielle et économique non négligeable.
Conséquences: dénatalité, démotivation au travail, désagrégation sociale et les corollaires en terme de délinquance par individualisme exacerbé faute de perspective, absence de projet faute de confiance dans l'avenir qui se traduit par l'absence de construction à cause d'une perception de l'inutilité de la transmission.
Quel programme économique, social, sociologique pourrait permettre la renaissance de l'enthousiasme en Normandie? Les grandes pistes de la solution sont d'abord un sentiment de fierté et d'appartenance autour de l'histoire et de la culture du duché, ensuite un aménagement du territoire qui soit autant économique que soucieux du cadre de vie et pour finir la mise en place d'une gouvernance régionaliste permettant une plus grande prise en main de la gestion de nos vies et de notre avenir.

Amour vache et mauvaises gagnantes
Les couples dans lesquels la femme gagne plus que son conjoint masculin ont davantage de risques de se séparer, d’après une étude de l’Institut national d’études démographiques publiée le 30/9/24.
Cette étude va faire pleurnicher dans les chaumières féministes qui vont y voir une nouvelle preuve que l’infâme patriarcat et les "stéréotypes de genre", comme on dit dans la novlangue sociologique, ont la vie dure. Il ne s’agit pas d’un vague sondage, mais
d’une enquête sérieuse menée depuis six ans, avec des données concernant 100 000 couples hétérosexuels.
Un poète a dit que la femme était l'avenir de l'homme; oui mais, la phrase venant d'un poète a été automatiquement et exclusivement interprètée de façon positive alors qu'elle n'était pas assortie d'un certificat de garantie. Heureusement la plupart des femmes ne sont pas à l'image des pétaradantes auto-proclamées représentatives.

Cet été 2024, plusieurs maires de Corse et de Côte d'Azur ont rédigé un arrêté pour interdire la baignade en tenue totalement habillée; très souvent, pour des vices de forme, ces arrêtés ont été invalidés. On peut se demander dans ce pays si c'est le fond ou la forme qui importe le plus; et se demander à quoi jouent les juristes.

Parler de guerre de civilisation comme Samuel Huntington est jugé irréaliste, parler de djihad d'atmosphère comme Gilles Kepel est à la limite de la plainte pour incitation à la haine mais ne rien voir, ne rien comprendre, ou dénier passe pour la normalité. En quoi, nous régionalistes, sommes nous concernés?
D'abord parce qu'il n'y a aucune acceptation voire même aucune reconnaissance, et pire parfois de l'hostilité pour nos spécificités culturelles et linguistiques; dans les médias, chez les publicistes, seules les identités d'origines étrangères ou de "minorités visibles" ont droit de cité. On est dans le deux poids, deux mesures.
Ensuite parce que l'instauration ne serait-ce que d'un mode de vie, à défaut de civilisation, inspiré par le Coran ou ses interprétations stériliserait définitivement toute expression régionaliste de France, il suffit de voir comment ça se passe ailleurs; la laïcité a du bon.
Enfin, il faut se rendre à l'évidence, ce ne sont pas les mouvements régionalistes "légitimistes" tel que le nôtre qui mettent en péril la France. Monsieur B Morel (universitaire en cour dans les médias) fait une fixette sur les régionalistes séparatistes assortie d'un aveuglement ou d'une généralisation abusive; mais ce sont les provocations halal sur la nourriture, les tenues, les horaires de piscine, les prières ou la mixité en entreprise, liste non limitative, qui érodent l'unité de la République.
Soyons honnête, érosion en parallèle à la captation de pouvoir de l'Union européenne qui vide la France de sa substance si bien que, paradoxalement, la valorisation de nos cultures régionales traditionnelles qui ont fait la France par intégrations successives pourrait redonner à la France le dynamisme de sa reconstruction.