Les communiqués de presse sont à la suite des éditoriaux


Vous êtes dans la rubrique concernant d'abord des éditoriaux et ensuite des communiqués de presse émis ou reçus. Les textes listés ci-dessous sont classés dans l'ordre d'arrivée, le plus récent étant en premier; pour lire les plus anciens, il suffit de dérouler le contenu du dossier (ou d'utiliser un mot clé).

 

EDITORIAUX

- Appel au mécénat privé normand pour la culture traditionnelle normande

Les fautes de Thomas Jolly en matière de culture

- Disparition des fêtes traditionnelles  + Confréries et confraternité

- Fête Jeanne d'Arc et médiévale

- L'éditorial d'avant hier sur le vol des co......ies en escadrille qui était en dessous du potentiel macronien

- Les conneries* aussi volent en escadrille 

- Une prétendue concertation qui s'apparente à "viol avec demande rétroactive de consentement"

- Ouverture régionaliste de la campagne des municipales en Normandie

- Les voitures et la vitesse

- Nommer les lieux de nos villes et territoires, un enjeu de mémoire,  de repérage et de bon sens 

- Liri, immigration choisie et piste de réflexion

- Les éoliennes offshore à Fécamp et la colère à Etretat 

- Voeux d'Alliances Normandie pour 2025: "Prompt rétablissement à la Normandie malade de la France"

- Michel Onfray censuré, ce n'est pas une affaire normande; l'hommage du vice à la vertu

- La  limitation de vitesse pour les nuls 

- Créer un lien entre le régionalisme et un sondage pour le compte du Figaro

- Haro sur la manipulation de l'identitaire 1

 

COMMUNIQUES DE PRESSE

- MOOC de formation à l'Intelligence Economique; dates, programme et lien d'inscription

- Normandie rime avec gastronomie

- Accord de coopération renouvelé entre la Normandie et Saint-Pierre-et-Miquelon

- Millénaire de la naissance de Guillaume Le Conquérant en 2027

- Pour préserver la souveraineté agricole de notre pays et pour défendre nos agriculteurs, nous disons NON au Mercosur


29/7/25 Détruire l'UE pour sauver l'Europe (et la  Normandie) après l'accord Trump-von der Leyen                                               éditorial EV

Ce titre d'un excellent livre n'a jamais été aussi pertinent (et ce n'est pas fini) au vu et entendu des commentaires après l'accord, dont les détails (là où se loge le diable) restent à négocier entre l'UE et les EUA. 

Capitulation honteuse et coûteuse en général et à première vue les régions Bretagne et Normandie seraient parmi les plus touchées dans leurs activités économiques (et portuaires?).

Ce n'est pas à partir de cette défaite historique que les plus convaincus en faveur de l'UE, dont Hervé Morin, seront les plus convaincants. Narcisse 1er, alias le  kéké, a encore  constaté la vacuité de ses propos et ce n'est pas en disant qu'il faut faire plus d'Europe (à sa sauce) pour que ça marche mieux que ça ira effectivement mieux.

Les communistes de Moscou, devant leurs échecs, disaient qu'il fallait aller plus loin dans le communisme pour que ça réussisse, on connaît la fin de l'histoire; ce sera pareil avec le plus d'Europe de ceux qui se croient visionnaires et ne sont que rêveurs ou escrocs.

La semaine dernière, les premières annonces catastrophiques  concernant ces régions tombaient: budget prévisionnel de la PAC 2028-2034 et signature de l'accord Mercosur quasiment certain à brève échéance. En même temps on apprenait que Mme von der Leyen, dans le cadre du libéralisme mondial de l'UE, s’apprêtait à négocier avec l'Asie des accords de libre échange. Après que la Chine soit  devenue l'atelier de l'europe, les autre continents vont devenir notre grenier.

Tous les pans de souveraineté que l'on peut imaginer vont céder et donner raison à la dédaigneuse prophétie de Richard Pearl (Secrétaire d’État de Bush junior): "A terme, la France va devenir le disneyland de l'europe".

27/7/25 Nous avons la réponse.

Et pour l'avenir aussi.


Appel au mécénat privé normand pour la culture traditionnelle normande                                                                    éditorial EV 7/6/25

 

La politique culturelle contemporaine dite normande par référence géographique d'origine ou de programmation venant d'ailleurs est largement subventionnée par les collectivités locales, jusqu'à maintenant, avec le soutien complaisant d'une presse en mal de buzz.

Madame Morançais, présidente de la Région Pays-de-la-Loire, en "faisant le ménage" dans les subventions a suscité une bronca et ravivé une réflexion éternelle sur la pertinence des subventions.

 

Le constat d'un manque de conscience normande dans la population résidant en Normandie trouve une explication d'une part, à cause de la presse prétendue régionale qui se partage de facto la région comme dans les temps obscurs de haute et basse Normandie et, d'autre part, les subventions publiques ainsi que le mécénat privé qui ne se mobilisent pas comme chez nos voisins.

 

Ouest France (17-18/5/25) s’interrogeait avec un titre qui donne réponse et suggestion : "L’argent du privé au secours de la culture bretonne ?". Parce-que les principaux bailleurs de fonds (les collectivités territoriales) du secteur culturel breton révisent les montants à la baisse, l’inquiétude grandit. L’article cite :

  • une association, "gardienne de la mémoire bretonne", dont 80 % du budget annuel dépendent des subventions attribuées majoritairement par le Conseil régional et les Conseils départementaux;

  • d'une autre association, à l’objet identique, qui "exige (sic) de l’État une répartition équitable des crédits culturels entre la Bretagne et Paris";

  • ou celle d'un réseau d’écoles associatives en langue bretonne, laïques et gratuites, qui milite pour l’accroissement de l’aide publique à travers toutes les intercommunalités et les métropoles qui pourraient verser un euro par an et par habitant. Ce serait près de 3M€ en Normandie.

     

L'argent magique n'existe pas mais à une époque où la recherche de sens des individus et des populations attend une réponse, il ne serait pas stupide, à priori, d'enraciner à la Normandie les résidents qu'ils soient de souche ou d'ailleurs. Créer du lien social et donner une perspective d'héritier-passeur, avoir une personnalité qui ne se résume pas à celle d'un résigné suicidaire ou casseur, tel est le potentiel de la culture traditionnelle.

A l'heure où les entreprises (surtout les grandes qui en ont les moyens) se disent "à mission", où elles se gargarisent de RSE, où elles satisfont en leur sein les aspirations socio-humanitaires de leurs employés, elles devraient prendre en considération notre suggestion de soutien à la valorisation de la culture d'une région dont elles apprécient souvent l'image pour leur propre promotion.


 21/5/25 EV   Les fautes de Thomas Jolly en matière de culture

La première des fautes de cet artiste a été d'inclure des séquences de provocation qui faisaient taches par rapport au spectacle d'inauguration des JO (brillant par ailleurs) et par rapport au contexte sportif international relevant d'un autre esprit.

Démagogie et paillettes ayant eu l'effet escompté, bobos, gogos et médias complaisants lui ont assuré une notoriété dont il souhaite tirer profit. Afin de rentabiliser son capital de célébrité, il a eu l'idée de trouver un comparse, en l’occurrence Nicolas Mayer-Rossignol (maire de Rouen et candidat à la présidence du Parti Socialiste), pour réaliser un spectacle monumental le 14 juillet. Mais cela n'aura pas lieu et pour le bouquet final, chrysanthèmes à défaut d'un feu d'artifice. 

Le coût de la mise en vitrine des deux parrains du projet était de 11 millions d'euros ; 6 par le privé (en clair, souvent les entreprises qui se sentent obligées ayant eu un marché avec la métropole ou la ville de Rouen) et 5 par la ville et la métropole qui se plaignent de ne pas avoir de budget disponible pour les autres sujets de leur domaine de compétences.

L'opposition de droite et une partie de la majorité ont crié au scandale avec un écho si fort que le projet a été abandonné en moins d'une semaine. La réaction des dépités ne s'est pas fait attendre :

 

- Le Maire : "Pour ma part, face à l’intolérance, la haine, mais aussi face aux petites postures politiciennes, je continuerai de défendre la Culture pour tous, par tous, partout. Pas dans les mots : dans les actes."

Argument ritournelle niveau bac à sable de classe primaire quand la gauche est à bout d'arguments sérieux.

Non content de fustiger les récalcitrants, il ajoute, dans son communiqué, une critique acerbe contre les opposants de gauche au projet qui auraient du le soutenir. L'expression démocratique acceptable selon lui se limite à dire "oui chef".....  Le ventre est encore fécond d'où a surgi la bête immonde.

- L'artiste en profite pour sermonner les responsables politiques opposés au projet et la presse. "Ce qui est moins banal – et regrettable – c’est de constater qu’une partie de la presse, ainsi que certains élus politiques, ont choisi de divulguer et de commenter ce projet avant même que sa faisabilité ne soit assurée". Pas très joli de critiquer la presse quand elle fait son travail et de sous-entendre qu'elle ne doit que le louer. Par ailleurs, ce n'est pas à un saltimbanque de déterminer quand on a le droit de s'exprimer. C'est la deuxième faute de Thomas Jolly.

Et il ajoute grandiloquent comme si c'était l'appel du 18 juin 1940 : "Les inutiles commentaires et déferlement haineux soulevés ces derniers jours ne font que corroborer la nécessité d’un tel projet : lutter contre les architectes du chaos et, comme nous l’avons déjà fait, raviver la puissance et la beauté de nos humanités partagées autour des valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité".

La République est bonne mère mais la ficelle du comédien usée.

 

Troisième faute : s'imaginer que les artistes ont un droit de tirage incontestable sur les finances publiques pour faire passer leurs messages, parfois plus politiques que culturels quand ils ne relèvent pas de l'internement psychiatrique. Depuis la nuit des temps pouvoir et mécénat ont financé la culture, sinon les musées n'auraient pas de tableaux et on ferait tourner vinyles ou CD s'en rien entendre. Dans le cas présent Monsieur Jolly justifie les réductions de subventions à la culture de Madame Morançais (Conseil Régional des Pays de Loire) abondamment critiquées dans le Landernau culturel mais largement compréhensibles.


13/4/25 éditorial  EV

Disparition des fêtes traditionnelles

Les fêtes traditionnelles, souvent en zones rurales ou littorales plus que dans les grandes villes, ont disparu à hauteur de 30 % en l'espace de quatre ans pour différentes raisons telles que : la modification sociologique des populations des zones rurales (les rurbains, le vieillissement), l'aspect ringard qu'elles peuvent présenter par rapport à la modernité, l'éloignement pour y accéder compte tenu des conditions de circulation pour aller de la ville à la campagne, le standard des politiques culturelles qui sont les grands spectacles .

Pour les zones rurales concernées, c'est double peine puisque cette disparition des fêtes traditionnelles est parallèle à celle de la disparition des services publics ; donc une spirale du déclin de l'attractivité.

Les fêtes traditionnelles sont de la résistance à la modernisation du monde globalisé où les particularités locales s'effacent. Elles perdurent malgré le poids des contraintes économiques pour organiser ces fêtes en termes d'assurance, de gardiennage à cause du vandalisme croissant, de complexité administrative et réglementaire, mais aussi et peut être de façon plus inqiétante, la réduction du nombre de bénévoles par fatigue, par disparition, par non renouvellement dans une société de consommateurs ayant perdu l'envie d'engagement et n'ayant pas bénéficié d'une transmission mobilisatrice.

Par ailleurs ces fêtes traditionnelles souffrent d'une perte de sens parce qu'il y a une perte de la connaissance de l'histoire et des marqueurs de l'identité locale ou régionale qui s'ajoute à la perte du sens religieux puisque, bien souvent, ces fêtes avaient une origine religieuse ; indépendamment du fait qu'elles sont devenues parfaitement païennes pour la plupart dans leur déroulement actuel. Le problème pour sauver cet héritage est de revaloriser ces célébrations locales, de donner envie et surtout d'impliquer les jeunes générations tant qu'elles sont encore accessibles a ces enseignements et à cette passation de patrimoine. Les écoles ont un rôle clé d'enseignement d'histoire locale et les associations culturelles doivent y être associées. Ces fêtes ont également un intérêt pour l'économie locale ; tourisme, marchés artisanaux, attractivité résidentielle. Enfin, derrière ces fêtes il y a un enjeu identitaire et de cohésion sociale qu'il serait irresponsable de négliger.

Donc ne pas hésiter à mobiliser les technologies de communication pour mettre en valeur ces fêtes en valorisant l'intérêt d'y participer plutôt que d'en regarder le reportage sur petit écran. Manifestement nous sommes arrivés à l'heure de la mobilisation générale avant disparition.

Confréries et confraternité         reportage SC 6/4/25
Sortie de messe très colorée à l’église Notre Dame de Vire ce dimanche 6 avril. Les représentants d’une cinquantaine de confréries gastronomiques, venus de toute la France, s’étaient en effet joints aux fidèles habituels pour suivre l’office avant d’aller en un cortège coloré, bannières au vent, oublier le jeûne du Carême et ripailler à la salle du Vaudeville.

Il y a là des ambassadeurs de tous nos terroirs et promoteurs de tous ces savoirs faire. Présents en force les membres de la Confrérie de la véritable andouille de Vire, organisateurs de ce rassemblement, précèdent leurs homologues de l’Andouille de Guéméné-sur-Scorff, les chevaliers du Goute-Boudin de Mortagne-au-Perche côtoient les souriantes ambassadrices de la confrérie du Cervelas Aiglon, les délégations des  Gastronomes de la Teurgoule, des Fins Goustiers du Duché d’Alençon - ardents promoteurs du boudin blanc, de l’andouillette et du saucisson - rivalisent d’élégance avec les promoteurs des Rillettes sarthoises ou ceux de la Soupe du Bouffon, venus de Saint-Quentin. Capes de toutes couleurs, couvre-chefs de toutes formes vêtent et couvrent ces ardents militants de la bonne chair et du bon bère dont les mines épanouies respirent la joie de vivre. Il y en a pour tous les goûts et même pour toutes les causes : la cerise des bords du Loiret, la galette bretonne et le malt de même origine. Enrobés d’une longue cape couleur lie de vin, coiffés d’un tricorne, il y a même là des représentants de la Confraternité du Royaume des Cons dont la bannière exprime l’exigeante règle d’or : " il ne suffit pas d’être con, il faut être fier de l’être."
Les manifestants qui arpentent habituellement le bitume en cortège font rarement preuve d’autant d’humour et de sagesse.


Rouen 29-31/5/ 2025  éditorial EV

Fête Jeanne d'Arc et médiévale

  comme un air de Don Camillo et Peppone

D'un côté le clerc  (Mgr Lebrun  soucieux de spiritualité mais pas sans loisirs  et de l'autre un maire très à gauche initiateur d'une fête populaire au prétexte de la sainte et avec la bénédiction de l'association des commerçants (Vitrines de Rouen) plus motivés par les retombées électorales et pécuniaires.

Deux des sept tableaux (des voix au bûcher) consacrés à la sainte de Bernard Buffet, qui auraient pu être accrochés à Rouen si....

Dans cette affaire, il y a deux ou trois niveaux d'approche et en conclusion le constat d'une évidence.

D’abord au niveau du maire, N Mayer-Rossignol, dans son rôle d'initiateur d'événements festifs, fédérateurs et symboliques; reprise des fêtes Jeanne d'Arc en 2022. L'avenir nous dira si la sainte aura un hommage patriotique (loi du 10/7/1920) car elle est aussi une icône qui jalonne plus de 1000 ans de l'histoire française.

Ensuite le niveau mercantile; il n'y a rien de gratuit, contrairement à ce qu'a dit  François Hollande, même si c'est l’État ou la collectivité qui paye. Les festivités doivent pousser à la consommation, au profit des commerçants, et éventuellement de l'emploi, suivi de retombées fiscalo-économiques en conséquence. A l'office de tourisme avec l'affichage "Fête médiévale et de Jeanne d'Arc" on attire le chaland avec un peu plus le sens des circonstances que l'association des commerçants, les Vitrines de Rouen, qui n'évoque que la fête médiévale.

Enfin le niveau de l'archevêque de Rouen, D Lebrun, avec un aspect religieux autour de l'Ascension, des débats et expositions, des spectacles et des ateliers autour de celle qui est sainte depuis1909.

Il est évident que l'aspect religieux et méditatif (le devoir, l'engagement, le sacrifice au service patriotique de la collectivité et de la liberté) ne va pas attirer la plus grande part de la foule. La nature, première cause des inégalités de toutes sortes dont il faut bien convenir, est parfaitement théorisé en terme de préoccupations par la pyramide de Maslow qui hiérarchise les priorités de l'homme. L'observation des votes de la dernière présidentielle illustre très simplement la chose: Marine Le Pen qui parlait des fins de mois a eu beaucoup plus de voix qu'Eric Zemmour qui parlait de crise identitaire et culturelle; le matériel avant le spirituel le plus souvent. Le message régionaliste doit tenir compte de ce fait.

Qu'une fête religieuse cohabite avec une fête plus matérialiste c'est beaucoup plus le vivre ensemble que le spectacle présenté dans les opéras de Rouen et Caen (fin mars début avril): le Stabat Mater d'après l'œuvre de Scarlatti revisité par la compagnie La Tempête. Présenté comme "un voyage iconoclaste et transgressif à travers les siècles", c'est en fait un délire woke à partir d'une des œuvres les plus chargées de sens du répertoire chrétien. Chacun selon ses goûts mais ceux pour qui l'art n'est pas n'importe quoi, le vulgaire ou l'insulte gratuite sous prétexte de "performance" ont remarqué que seule l'usurpation du titre est en rapport avec l'original; le reste n'étant que la vision d'un fumeur de toutes les moquettes de Saint Maclou. Bref une minorité de spectateurs en pâmoison dans des lieux archi- subventionnés par tous les contribuables peut se permettre de se moquer des croyances d'une part de leurs concitoyens; si c'est ça le vivre ensemble, je préfère encore la version des fêtes Jeanne d'Arc et médiévales.


21/3/25 L'éditorial d'avant hier (le relire ci dessous) sur le vol des co......ies en escadrille qui était en dessous du potentiel macronien

Une nomination discrètement annoncée du 11 mars nous parvient, il s'agit de la désignation de Madame Dominique Voynet au Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN). Compte tenu des ses positions passées (arrêt de Superphénix dans le gouvernement Jospin) sur le nucléaire on se demande en quoi elle pourrait être utile à la relance de la filière; 

à moins que ce soit encore le en même temps macronien pour contrebalancer la reprise d'un programme Astrid (étude pour fin 2025 d'une relance, dix ans de perdus avec coûts directs et indirects en sus) qu'il avait condamné en 2019, et alors que le même jour il retardait la construction de six nouveaux EPR. La encore du en même temps mais comme un aveu de légéreté conceptuelle et d'incompétence crasse avec, en prime, le constat de temps, d'argent et de compétences perdus.

Par ailleurs, souvenir personnel dans le cadre de mes anciennes fonctions. Alors que la politique de plans quinquennaux à la gaullienne était abandonnée et remplacée par celle des Schémas de Services Collectifs, Madame D Voynet, alors ministre écologiste, avait rendu un schéma quinquennal de source d'énergie essentiellement "vert" et encore carboné mais dans une perspective de réduction. 

Évidemment les rédacteurs des schémas entreprises et transports (en particulier le membre représentant la SNCF) sont montés au créneau pour mettre à la poubelle son schéma inqualifiable de façon polie.

Ce torchon concernait la France en général donc nous aussi mais pour la Normandie en particulier, il y a un contentieux particulièrement lourd. A partir de sa position gouvernementale, elle s'est opposée au canal Seine- Est parce que les travaux nécessaires auraient eu un caractère anti-écologique pour sa région. L'intérêt du prolongement de l'Axe Seine vers centre europe que nenni, l'aspect écologique du transport fluvial idem; résultat les partisans du canal Seine-Nord s'en sont trouvé renforcés et on connaît la suite.

EV, photo Assemblée Nationale


19/3/25 Les conneries* aussi volent en escadrille   éditorial EV 

La Normandie concernée deux fois.

Dans la presse de ce jour on apprend que TOWT, leader mondial du transport maritime à la voile est susceptible de

quitter son port d'attache du Havre parce que pour faire des économies de façon systématique et idéologique les armateurs ne sont plus exonérés de charges sur le personnel selon la loi de finance récemment votée. Madame A Pannier-Runacher a dit au député du Havre J-P Lecoq qui l'a interpellé en tant que ministre de la mer et de la transition écologique: "C'est une connerie, on ne l'a pas vu passer". Sauf qu'elle ment ou n'a pas suivi ses dossiers. La presse spécialisée du monde maritime a fait état de nombreuses fois avant le vote de la loi d'interventions des armateurs sur le risque de cette disposition. Maintenant la solution est de ne pas publier les décrets d'application ou de le faire de façon intelligente..... si possible.

On a constaté que toute réforme de l’État ou des entreprises sur des bases de cost killer pénalisait considérablement l'organisme concerné: numerus clausus en médecine, réduction des budgets de la défense, plafonnement des remboursements par la sécurité sociale, non remplacement à la hache d'un fonctionnaire sur trois partant à la retraite, à suivre...

Ce jour on apprend également que le sinistre fossoyeur (Arabelle, Astrid, Fessenheim, contraintes EdF) en chef de la filière nucléaire venait encore de sévir. Alors qu'EdF n'envisage pas de retard pour l'EPR de Penly (cf la déclaration du délégué CGT Nicolas Vincent), le Conseil Politique du Nucléaire qu'il préside décrète un retard de construction trois ans (2038) à Penly et cinq autres dans la foulée. A la base de l'entrave, toujours le principe de précaution abusivement invoqué pour ne pas reproduire les erreurs de Flamanville et un rapport de la Cour de Comptes craignant une dérive financière. Sauf que nous Normands savons que le retard pris pour construire la chatière du port du Havre (cf dossier 4-8 de ce jour) a provoqué une inflation du coût; ne prenez pas les citoyens pour des demeurés, ils comprennent et savent compter aussi. En attendant les présidents de collectivités locales, les entreprises et leurs salariés ne savent pas à quel saint se vouer.

* terme employé par une ministre pour qualifier son (absence de) travail


Éoliennes à Étretat:

Une prétendue concertation qui s'apparente à "viol avec demande rétroactive de consentement"

Ce n'est plus un vent mais une tempête de colère qui souffle à Étretat. Une fois n'est pas coutume, nous avons repris l'article de  Laure Ferrari  dans le Paris-Normandie du 8 mars en référence à une réunion du jeudi 6 parfaitement décrite. Cependant, il est un pâle reflet de l'intensité, à la marge de la véhémence, des échanges entre la salle et les trois personnes chargées de nous faire avaler des boas plus que des couleuvres.

L'argumentation du fonctionnaire peut se résumer à: le gouvernement a décidé, il nous faut 4GWatt (sans à peine préciser combien de mats d'éoliennes cela représentait), c'est bon pour la planète (tant mieux pour elle, mais pour nous c'est quoi?), c'est un projet d'intérêt national (la chatière de Port 2000, la LNPN pour le fret ferroviaire aussi mais ça traîne quand l'intérêt normand est conjoint au projet national); langue de bois officielle, ni convaincante, ni ouverte à une éventuelle négociation. 

Les 80 millions de taxes à répartir (clé de répartition en discussion) au profit des collectivités sont alléchantes pour ceux dans le besoin de fonds (tous évidemment) mais l'esthétique d'un site d'envergure mondiale doit-elle être sacrifiée pour autant? On a vu pour l'éolienne terrestre nombre d'agriculteurs céder un bout de terrain par vénalité sans considération pour les nuisances de tous ordres dont le risque de démontage non assuré au terme de l'exploitation.

Dans le dossier 4-6 (entreprises-industrie-énergie) sur ce site vous remarquerez que la Normandie est fort généreuse en énergie électrique à base d'éoliennes marines pour la France; y ajouter celle venant de l'éolien terrestre et du nucléaire. On attend les remerciements en retour (industrie, enseignement supérieur, infrastructures, politique maritime, financement de l'enseignement de la langue normande, sauvegarde de notre patrimoine bâti, etc, etc ... en un mot: les dividendes des sacrifices.

Notre contre-proposition sous-tend la prise en compte de trois facteurs:

1l'Etat a les moyens de passer en force et de rester sur sa décision sans qu'il lui en coûte;

2 la commune d'Étretat est fondée à revendiquer pour la préservation du site et à une compensation à défaut;

3) l'innovation d'une start-up cherbourgeoise est susceptible de réduire à peu de chose l'impact visuel négatif (les mats passent de 300 à 150m de haut à puissance égale).

Puisque parc il doit y avoir, imposons dans le cahier des charges de l'opérateur futur qu'il équipe le parc exclusivement avec le dispositif récemment inventé. Les brevets sont français, l'entreprise inventive aurait un marché d'amorçage assuré et le site aurait une nuisance visuelle réduite à minima; quoi de mieux serait-il possible à défaut d'être idéal.

Le temps de mise au point de la formule innovante (2-3 ans) peut correspondre au temps de préparation du site au pire, car le système étant flottant n'aurait pas d'impact écologique sur les fonds marins.

EV 8/3/25

PS1 voir ci-dessous l'éditorial du 31/1/25 sur le même sujet avec le mode de calcul de "l'invisibilité" des mats.

PS2 extrait de la revue de presse:  21/2/25 Innovation dans le domaine éolien à Cherbourg

Emma Milady et Olivier Laffite, ingénieurs à l'origine d'une start-up Séréo en quête de fonds, ont modélisé une éolienne bi-rotors (productivité) flottante (sans emprise sur l'éco-système et pilotée par de l'IA) qui pourrait être située à 40Km des côtes, pratiquement invisible puisque trois fois plus basse que celles existantes.

Repérés par la Silicon vallée, "peut être" espionnés par la Chine qui avance sur un modèle similaire, il leur faut des investisseurs (20M€) pour étendre leur protection par des brevets et construire un prototype.

https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2025-02-20/de-la-chine-aux-etats-unis-ces-normands-intriguent-la-planete-avec-leur-eolienne-revolutionnaire-eed7d655-4c3c-4724-8029-7bfc39afd178 


Ouverture régionaliste de la campagne des municipales en Normandie

Depuis le début de l'année, nous avons pris contact avec des formations politiques ou des personnalités afin d'échanges concernant les élections municipales. Conformément à nos statuts, notre approche est régionaliste ; ni à droite, ni à gauche mais en Normandie.

Pour qu'une liste reçoive notre approbation, au delà des sujets locaux et d'évidence, il faut que le projet de cette liste s'inscrive dans la logique de développement régional. En clair les programmes faisant trop la part belle aux problématiques parisiennes, surtout si politiciennes, ont un caractère répulsif à notre soutien.

Évidement le choix légitime de développement local en osmose avec le développement régional est d'autant plus déterminant pour nous que la commune concernée est importante. La priorité est donc portée sur Caen, Le Havre, Rouen mais les villes de préfecture, de pôles économiques et les villes en phase de séparatisme de fait par l'aspiration de l’Île de France sont également l'objet de notre attention.

La situation constatée en ce début de pré-campagne est la suivante :

Caen (photo du maire M Aristide Olivier) : la ville la plus normande dans sa culture mais la plus fragilisée par le projet Axe-Seine qui est un cadeau empoisonné à l'aune de notre régionalisme.

Le Havre (photo du maire M Edouard Philippe)  : la ville la moins normande pour des raisons historiques (qu'explicite fort bien Monsieur Gastine dans son volet professeur), même si moindrement prise en otage que Rouen pour un projet politique national, elle reste peu impliquée dans un projet régional après avoir souffert pendant des décennies du statut de vitrine nationale du Parti Communiste.

Rouen (photo du maire M Nicolas Mayer-Rossignol) : une des deux villes à référence historique normande mais qui ne trouvera pas la lumière en étant de plus en plus à l'ombre de Paris. D'autant plus qu'elle est prise en otage pour une prétention de carrière politique nationale par application à la commune d'un programme qui satisfait à la perfection les pires sectaires de la mouvance d'écologie sociale et politique.

 

L'expression culturelle normande d'un conseil municipal est un critère important pour nous mais nous connaissons le dicton "ventre affamé n'a pas d'oreille" et donc nous considérons que le développement économique local contribuant à l'aménagement équilibré du territoire normand est une priorité.

Ce n'est que le rappel de notre principal affichage : "passeur d'héritage et promoteur de développement" ou formulé autrement, "promotion du patrimoine culturel et du potentiel économique de la Normandie".

 

Le feuilleton ne fait que commencer.

EV 24/2/25


LES VOITURES ET LA VITESSE 

 

CA VA PLUS VITE ET RINGARDISE LES ARGUMENTS BIDONS

Les Pays Bas prennent de la hauteur; le gouvernement vient d’y annoncer la hausse des limitations de vitesse sur autoroutes. Depuis mars 2020, les voies rapides étaient limitées à 100 km/h, de 6 heures à 19 heures, puis à 120 km/h ou 130 km/h (modulation comme une trace d'intelligence dans l'erreur), suivant les sections, en dehors de cette plage horaire. La vitesse maximale autorisée à 130 km/h sur toutes les autoroutes va être rétablie.

Le gouvernement ne s’est pas laissé dicter son choix par la pensée uniqueprenant source chez les khmers verts et les tenants d'une surenchère du

principe de précaution prenant les automobilistes pour des ennemis de la nature ou des criminels en puissance.

Les élus ont commandé une étude à l’Agence néerlandaise d’évaluation environnementale, à l’Institut national pour la santé publique et l’environnement ainsi qu'à l’université de Wageningen. Les rédacteurs de l'étude, ont mis en évidence l’inefficacité de la réduction de la vitesse à 100 km/h dont l'impact s'est révélé négligeable, voire insignifiant, sur la diminution des émissions d’oxydes d’azote.

Alors pourquoi limiter à 50 km/h le périphérique parisien et pourquoi des panneaux affichent-ils les messages "Alerte pollution, réduisez votre vitesse" ou "Pollution = moins 20 km/obligatoire" ?

 

Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d’automobilistes, fournit une explication : "En France, on veut justifier des mesures politiques à travers des études, donc on cherche les indicateurs qui nous arrangent", n'est ce pas Monsieur E Philippe ?.  Les dés sont pipés ; "On ne fait pas de l'écologie, on fait de la décroissance".

Constat, quand certains pays font de la recherche et du développement pour limiter l’impact de la voiture sur l'environnement, la France (sic) a pour unique objectif d'emmerder les Français selon la célèbre formule de Georges Pompidou parfois citée par les élus qui se gardent bien d'en tirer une conclusion positive.

 

Et il ajoute "La France ayant fait de la voiture le symbole d’un combat politique, certains élus s'interdiraient d’avoir un autre avis sur le sujet de peur d'apparaître comme des anti-Verts". Erreur de jugement et de comportement, l’écologie politique étant un courant idéologique appelant les sciences à sa justification (d'où la préférence d'Alliances Normandie pour le développement durable), une mode politique qui a provoqué la crise des gilets jaunes avec l’abaissement de la vitesse à 80 km/h, qui discrimine en fonction de l’âge des véhicules et qui taxe sous n'importe quel prétexte.

Des mesures qui ne rendent pas la France plus verte mais l’empêchent de tourner rond.

 

CA VA PLUS VITE MAIS LENTEMENT

Nous avons déjà évoqué le sujet dans l'éditorial (éventuellement glissé dans le dossier 4-8 des mobilités) du 10/1/25, "La vitesse pour les nuls" et la revue de presse du 11/2/25.

Les pièges à PV que constituent les changements de vitesse plafond entre les départements doivent disparaître, à commencer par la Normandie. Laisser le principe de précaution aux enfants que nous ne sommes plus et aux personnes fragilisées par l'âge que nous ne sommes pas encore.

Nous sommes suffisamment ralentis par des zones à 70 généreusement semées par les conseils municipaux ou départementaux, sans oublier la saturation de ralentisseurs qui ont gavés les entreprises BTP souvent prescriptrices en la matière, pour que nous soyons libres de rouler plus vite quand le bon sens constate que c'est possible. Rappelons que En toutes circonstances, l'usager doit rester maître de sa vitesse, conformément à l'article R. 413-17 du code de la route". Cet aspect du code est représentatif de la conception du droit français à savoir que l'on est présumé innocent et que c'est à l’accusation de prouver le contraire, traduit en comportement de conduite : le législateur, les forces de l'ordre, l'opinion publique ne doivent pas sanctionner à priori sous prétexte d'un usage abusif du principe de précaution mais par contre peuvent sanctionner sévèrement en cas d'accident. Traduit en clair un dépassement de vitesse préconisée ne devrait être sanctionné que s'il cause un dommage. Actuellement l'interprétation du code de la route est anglo-saxonne en présumant que le conducteur est coupable et qu'il doit prouver son innocence en se conformant aux diktats des lobbies anti-bagnole. En terme de liberté et d'appel à la responsabilité individuelle nous avons donc une double négation, ça devient plus philosophique que politique ; arrêtons la, certains, ne pourraient plus suivre à la bonne vitesse.

 

CA VEUT ROULER MALGRE Crit'Air

En 2023, le RN avait déposé une proposition de loi visant à abroger les restrictions Crit'Air, responsables d’une "ségrégation sociale" et d’un "séparatisme territorial", selon les mots du député du Gard Pierre Meurin. Faute d’avoir été entendu, il a organisé à Paris une manifestation pour promouvoir une vignette "Crit'Air Libre"

C'est sa réponse à l'application depuis le 1er janvier 2025 des lois d’orientation des mobilités et climat et résilience votées en 2019 et 2021. Pour lui les directives européennes imposent des résultats en matière de qualité de l’air, mais ne dictent pas les moyens à employer. Supprimer les ZFE ne violerait donc en rien le droit européen.

Si sa proposition est rejetée, il promet de contester ces restrictions en s’appuyant sur le droit à la circulation, un principe "à valeur constitutionnelle". Reste à savoir si l'exécutif écoutera ces Français, encore une fois laissés pour compte.

 

SI CA VA TROP VITE C'EST DE LA PRECIPITATION

On doit à Thomas Pellerin-Carlin, député européen Place Publique depuis juin dernier, originaire du Calvados, l'idée d'instaurer un leasing social européen pour les voitures électriques parce que (à son avis partageable) l’Europe doit œuvrer pour une meilleure souveraineté énergétique (après les intentions on demande à voir).

Le leasing social européen, rendrait accessible l’électrique à des personnes qui n’y ont pas accès, ni à des voitures neuves. Le ciblage se situe en dessous du revenu médian (2 000 € par mois) pour des personnes devant faire plus de 15 kilomètres afin d'aller travailler, en leur garantissant l’accès à une petite voiture électrique pour un loyer allant de 50 à 150 € par mois....

Analysons :

Compte tenu de son passé d'ancien directeur du centre énergie à l'Institut Jacques Delors et qu'il soit social-démocrate on comprend sa proposition mais elle comporte des failles :

- Développer trop vite l'usage de la voiture électrique c'est peut être bon pour la transition énergétique mais pas pour la transition industrielle ; les pertes d'emplois le prouvent.

- Promouvoir l'achat de voitures électriques c'est une façon d'amorcer le marché mais avec des voitures étrangères le plus souvent au détriment de l'emploi (rappel) et du commerce extérieur.

- Envisager un leasing charitable pour une partie de la population c’est gentil mais subventionné par la classe moyenne qui paye des impôts et des taxes pour que le système soit proclamé viable. Les élus doivent comprendre que la solidarité nationale via l'impôt repose sur un consentement qui n'est pas extensible à l'infini.

- Permettre à des gens aux revenus modestes d'avoir une petite voiture c'est gentil mais si ils ont besoin d'une grande ? Ils gardent la vieille à essence avec deux assurances?

 

Bref, la bagnole c'est une affaire qui roule, le feuilleton n'est sûrement pas terminé.   EV 13/2/25


Nommer les lieux de nos villes et territoires, un enjeu de mémoire,  de repérage et de bon sens      EV 9/2/25

La justice blanchit La Négresse et certains de nos élus municipaux nettoient nos traces d'histoire ; deux causes, un même effet : démontons les mécanismes de l'indifférenciation des lieux.

 

A Biarritz, il s'agit d'une polémique artificiellement créée par l'association Mémoires et partages  qui a saisi la justice pour qu'un quartier de la ville nommé officiellement La Négresse depuis 1851 change de nom. A l'origine de l’appellation une femme noire tenant (chose rare à l'époque) un restaurant fréquenté par les soldats de Napoléon qui le désignait par la particularité de la tenancière. 

Le langage courant a étendu l’appellation du lieu à un quartier. Rien de péjoratif, c'était indicatif, voire iconique pour la personne et une appellation traditionnelle à caractère historique ensuite ; voire une certaine familiarité aux antipodes du racisme* sinon les clients ne seraient pas allés dans ce restaurant.

 

Mais l'histoire rend certaines personnes hystériques pour qu'elles parviennent à être quelqu'un. Par les temps qui courent quoi de mieux que d'instrumentaliser à contre-sens un détail et ensuite instrumentaliser la justice afin d'avoir une once de notoriété éphémère. Jouer sur la sensiblerie caractéristique de notre époque et la repentance institutionnalisée ouvre des perspectives.

La petite association située à Bordeaux n'est pas présente à Biarritz, mais elle a une caisse de résonance non négligeable puisque le magazine Jeune Afrique lui a consacré un article ; merci pour l'image de la France dans un continent où vraiment très peu de gens auraient situé Biarritz sur une carte.

 

Pour la dénomination des rues, deux logiques sont présentes et forcément dans un rapport antagoniste. La première est celle de la démocratie qui dit que la dénomination de l'espace public relève du conseil municipal ; la seconde est celle de la justice qui peut être saisie quand la dénomination peut créer des troubles, ou offenser, ou faire référence à une personne controversée (l'abbé Pierre ou le Maréchal Pétain mais pas Karl Marx ni Gisèle Halimi). L'avis des biarrots n'est donc pas le seul à prendre en compte et c'est la que la tyrannie des minorités chère à Tocqueville intervient par le biais d'une plainte.

 

Les magistrats étant formés par une école et majoritairement représentés par un syndicat dont les penchants font polémique, les plaignants avaient une forte probabilité de succès. C'est ainsi que l’État de droit devient le gouvernement des juges et que la démocratie locale est bafouée. Après, certains osent se plaindre d'une justice lente parce que débordée par des affaires "sérieuses".

A ce jour le Conseil d’État est saisi en appel par la Mairie et le quartier sera peut être définitivement blanchi, si bien qu'une femme qui avait respectabilité et notoriété risque d'être enterrée une deuxième fois et elle passera à l'oubli pour satisfaire le caprice de quelques égarés qui croient la valoriser en effaçant son évocation.

 

En attendant les résultat du recours, la ville de Biarritz est sommée par la justice de débaptiser le quartier "La Négresse", un terme qui "porte atteinte à la dignité de la personne humaine". Mais que dire de la bêtise pour la dignité de la personne humaine ?

 

En matière d'effaçage, il n'y a pas que les militants de causes opportunistes de tendance woke.

Les maires des communes regroupées ont parfois du mal à trouver un nom satisfaisant pour tous ; leur inventivité débouche sur des aberrations qui satisfont une majorité et ne nous rassure pas sur le niveau de connaissance, de culture et de conscience de la portée des choix de certains élus.

L'histoire, la toponymie, la sémiologie, tous domaines faisant sens leur échappent. Avec des noms choisis par on ne sait quelle logique avouable, ils font du passé table rase, ils apportent une confusion, ils ajoutent des éléments superfétatoires.

 

Rives en Seine est une commune de regroupement qui gomme trois hauts lieux touristiques ayant besoin d'être clairement identifiés pour être valorisés; excusez du peu. Origine scandinave de Caudebec, gommée. Saint Wandrille de la route des abbayes normandes, gommée. Villequier musée Victor Hugo, gommée.

Plutôt que de donner un nom d'un ordinaire abyssal pouvant être attribué n'importe où le long des 400 kilomètres de la Seine (on perçoit le génie de distinction des géniteurs de cette appellation) il était plus opportun d'appeler ce regroupement "Communes du Mascaret". Un clin d’œil à l'histoire** et comportant une indication géographique personnelle.

Cela donnerait Caudebec en Caux-Communes du Mascaret ; idem pour Villequier et Saint-Wandrille.

 

Condé sur Noireau est devenue Condé en Normandie, ce qui la situe dans un vaste espace sans précision alors que d'autres Condé de la région savent encore où elles se situent : Condé-sur-Vire,  Condé-sur-Risle, Condé sur Seulles, Condé-sur-Huisne. Avec un peu plus d'ambition Condé sur Noireau aurait pu s'appeler Condé en France histoire de supplanter les Condé sur Sarthe, Escaut et Marne...

 

Cherbourg en Cotentin ; ceux qui ne savent pas où est Cherbourg ne savent probablement pas où est le Cotentin ; une piste, c'est dans la Manche et en Normandie.

 

Le problème est que par ignorance, esprit de clocher (avec beaucoup de cloches) et manque d'imagination, on aboutit à la coupure d'avec notre histoire et à la perte de sens des lieux de vie. Un travail de sabotage que ne renieraient pas les wokes. Une déshumanisation et une anonymisation des territoires ruraux avec impact sociologique du type parc des HLM, tour nord, numéro 12, escalier B, appartement 324......

On ne vous dit pas merci.

 

* Le tribunal administratif de Pau a jugé en décembre 2023 que le nom n’était pas péjoratif mais " un hommage", la cour d’appel de Bordeaux a eu un avis différent le 6 février 2025,

** Histoire parce que le phénomène a disparu du fait de Port 2000 au Havre et des dragages pour le port de Rouen


Liri, immigration choisie et piste de réflexion     EV 4/2/25

Le 28/1/25 le quotidien Le Parisien (Laurent Derouet, et photo © Alan Aubry) a titré sur une campagne de Nicolas Mayer-Rossignol maire de Rouen en faveur de Madame Lirigzona Ismajli (Liri plus simplement). Arrivée du Kosovo à l’âge de 15 ans "dans les bagages" de ses parents, elle s’intègre au fil du temps et neuf ans plus tard elle a une licence, parle cinq langues, a une proposition de CDI et ne pose aucun problème.

Ses demandes de régularisation sont sans suite et la probabilité d'application d'une OQTF est de plus en plus forte, sauf par recours à une circulaire Retailleau.

J'aurais tendance à prendre parti pour la régularisation de cette jeune femme au nom du principe de souveraineté qu'exprime la notion d'immigration choisie. Pas question d'avoir le ton accusatoire et moralisateur entendu dans l'émission Complément d'enquêtes. Pas question non plus de rentrer dans la logique "sans-frontièriste" qui use et abuse de la notion de fraternité pour justifier que n'importe qui, n'importe quand puisse entrer en France à l'insu de notre plein gré.

Et pour que justice soit rendue, l'administration ayant mis un "certain" temps pour découvrir la situation irrégulière, laissant à l'intéressée l'opportunité de faire preuve d'intégration positive, demandons à Liri de faire un stage civique** qui aurait valeur d'exécution d'une peine pour violation de la frontière, ce dont elle n'avait pas forcément conscience en suivant ses parents à l'âge de 15 ans.

Ce pourrait être une nouvelle procédure de "justice régularisatrice" en prononçant une peine de ce type avec une proportionnalité relative à l'âge de la personne, à l'origine et à la durée de la fraude. Cela effacerait deux manquements à la loi, d'une part la carence de l’État pour protéger nos frontières et d'autre part le passage frauduleux de la frontière ; car il y a bien deux coupables dans cette affaire et ce n'est peut être pas le plus coupable qui est le plus pénalisé et ciblé par la vindicte populaire.....

 

* Bien sûr, stage civique de même nature que celui que les Français de naissance devraient effectuer en substitution du service national.... et pour autant que la DGSI ne dispose pas d'informations que nous ignorons.


Les éoliennes offshore à Fécamp et la colère à Etretat    31/1/25 

Le 1er février une réunion publique à l'appel de plusieurs associations sera un moment de protestation contre l'extension évidemment validée après enquête publique de 200 éoliennes s'ajoutant aux 72 qui devaient être discrètes. Le problème est que le manque de discrétion fait du bruit depuis la plage d'Etretat dont le paysage marin est devenu une exposition d'éoliennes.

Alliances Normandie participera à cette réunion de protestation pour diverses raisons en étant consciente que le besoin d'énergie renouvelable, au motif de la décarbonation pour satisfaire certains ou au motif de diversité des sources d'énergie pour des raisons de sécurité d'approvisionnement pour satisfaire d'autres, est une réalité. Mais en tant que régionalistes nous avons de bonnes raisons de nous y opposer.

 

Nous nous associons à cette protestation parce qu'à toute règle il existe une exception et qu'en l’occurrence Etretat en est une, motifs:

  • Le territoire, hautement touristique au point que la communauté urbaine du Havre (muette sur le sujet) a "poussé" à l'intégration de cette commune pour son image internationale; d'ailleurs elle est en phase de classement "grand site naturel" qui pourrait préfigurer un classement UNESCO à terme.

  • Il y a eu tromperie sur l'importance de la pollution visuelle du premier champ d'éoliennes.

  • L'engouement en faveur des éoliennes relève plus de la propagande que de la raison ; antinucléaire ayant abouti à une perte de savoir-faire et d'avantage concurrentiel pour nos industries, écosystème non viable et archi-subventionné, solution insuffisante comme on le voit en Allemagne, solution soumise aux aléas du vent qui impose la construction en doublon de sources alternatives et ceci dans une proportion d'autant plus grande avec l'accroissement des parcs éoliens, parce que la financiarisation de la distribution de l'énergie est une pratique de vautours au détriment des producteurs.

  • Pratiquement tout le matériel pour produire de l'énergie renouvelable, du simple panneau photovoltaïque (la dernière usine française vient de faire faillite) à l'éolien vient de Chine, ce qui alourdit le déficit de la balance du commerce extérieur et renforce un adversaire économique.

  • Il est évoqué l'intérêt national pour imposer des champs d'éoliennes et des centrales nucléaires au littoral normand (au delà de ses besoins et donc au profit d'autres régions) mais cet intérêt national est oublié depuis plus de vingt ans quand il s'agit de réaliser la nouvelle ligne ferroviaire Paris-Normandie.

  • La Normandie première région productrice d'énergie décabonnée mais où ne sont pas implantés les data center ou les gigafactories  qui en sont gourmands.
  • La répartition des champs d'éoliennes off-shore est un impératif de l'Union européenne, décidé sans concertation il y a plus de vingt ans; on se plaint de la centralisation parisienne mais elle est anecdotique par rapport à celle des eurocrates.
  • Derrière l'absence de soutien par des élus de la Communauté urbaine du Havre, de l'opération Grand site et du Conseil départemental, cherchons à comprendre les jeux d'acteurs, les intérêts cachés, les connivences pour que le projet aboutisse coûte que coûte.
  • Argument suprême, quand on regarde l'horizon marin on ressent la notion d'immensité et de la place relative de l'homme, on ressent la notion de liberté et de projection, on ressent la similitude de sentiments humains avec la nature entre calme et tempête ; on n'a surtout pas envie de voir des éoliennes dépourvues de romantisme et que les impressionnistes n'auraient pas choisi de peindre depuis Etretat.

    EV

PS : Il y a eu des reculs concernant des implantations d'éoliennes mais le plus souvent pour des projets nettement plus modestes (montagne Sainte Victoire, exemple ayant une analogie avec le site d'Etretat) ; mais, l'implantation étant prévue sur une zone définie par Bruxelles (lieu de jacobinisme augmenté) depuis plus de vingt ans avec un fort enjeu énergétique, on peut craindre que cette protestation illustre la définition de la démocratie dans le registre "cause toujours".

Une nouvelle pépite : l'éolien offshore ne se verra pas, grâce au rayon de courbure de la terre !

En prenant les hypothèses les plus favorables à la disparition des éoliennes offshore : un adulte de 1m80 debout sur la plage, regardant au loin, et on part du principe que toutes les éoliennes sont à 24 km de distance (limite des eaux territoriales françaises). On voit ici l'effacement et la partie visible de l'éolienne depuis cette plage.

Calcul de Jean-françois Noal:  Calcul de l'effacement E :  a = 6371 000 mètres + 1,8 mètres (on va arrondir à 2 mètres) => 6371002 mètres    b = 24 000 mètres     c² = a²+b² => c = √(a²+b²)  c = √(6371002² + 24000²)   c = 6371047  E = c - rayon de la terre   E = 6371047 - 6371000     E = 47 mètres   La partie visible sera donc de : 260 mètres - 47 mètres = 213 mètres   Calcul  que tout le monde peut vérifier et qui montre à quel point dans ce milieu, on peut être malhonnête !


Voeux d'Alliances Normandie pour 2025:

"Prompt rétablissement

à la Normandie

malade de la France"

En ce premier jour de 2025, on ne peut que souhaiter un prompt rétablissement de la Normandie, malade de la France. Nous, régionalistes légitimistes (c'est à dire non séparatistes) n'allons pas prôner la sécession aujourd'hui mais il n'y aura pas de solution sans identification du problème.

Le problème c’est : du politicien mais pas de Politique, des institutions bloquées par de multiples défauts, des engagements pris à Bruxelles qui portent préjudice à la France en général et à la Normandie en particulier (agriculture, industrie automobile, pêche), lois idéologiques mal rédigées et sujettes à révisions (Zéro Artificialisation Nette, score énergétique des logements, Zones à Faible Émission, limitation à 80Km/h), endettement que les fautifs veulent faire payer aux collectivités locales, politique démographique nulle ou aberrante, érosion industrielle globale mais en particulier celle des entreprises stratégiques avec chômage attenant immédiat et à terme... 

Des plumes plus documentées en disent plus, tel Nicolas Baverez dans un éditorial évoqué par Luc Ferry sur Radio Classique du 30/12/24 (L'Emission Esprits Libres - Réécoutez le podcast - Radio Classique ). Les magazines économiques font un constat similaire, chacun avec l'angle de vue de sa spécialité.

 

Mais restons optimistes car devant ce constat peu ragoûtant, il y a des volontés et des moyens pour relever le défi (mal) français. D'abord la volonté du Conseil Régional sous la houlette d'Hervé Morin de situer la Normandie au cœur des réflexions de gestion et de projet avant les combines politiciennes. Ensuite des hommes d'exception dans tous les secteurs de l'économie régionale dont une modeste (tant il y en a) recension a fait l'objet d'un livre de Gaulthier Lenôtre (cf rubrique 9 onglet édition), des pépites scientifiques ou industrielles cachées, des organismes de promotion de la Normandie avec de grands projets (ambassadeurs, millénaire Guillaume le Conquérant, terre de sites UNESCO)...

A cela on ajoute des agences, des organismes professionnels, des associations de tous genres, des institutions para-publiques et nous mêmes depuis peu qui contribuent à la promotion du patrimoine culturel et du potentiel économique de la Normandie.

Il n'y a aucune raison de céder à la sinistrose mais beaucoup d'être optimisme.

 

Après la réunification administrative, il reste quand même à convaincre les résidents en Normandie qu'ils sont par nature ou potentiellement Normands, appelés à faire corps. Il est temps de mettre en œuvre une formule pertinente, validée par l'histoire et les sciences sociales mais tombée en désuétude pour de mauvaises raisons (libéralisme avec son individualisme outrancier, jacobinisme militant face à un régionalisme dévoyé par le séparatisme, défaut de transmission culturelle), à savoir que c'est la Normandie qui fait le Normand.

Derrière cette formule pouvant laisser dubitatif, il y a un contenu qui relève d'un existentialisme particulier, un fondement culturel et sociologique à la source de l'engagement des adhérents d'Alliances Normandie et à la référence de leurs jugements quant à la gestion des intérêts et enjeux aussi bien économiques que sociaux et culturels normands.

Sans oublier qu'étant attachés à la France et de ce fait dans l'Union Européenne, nous sommes en droit de porter un jugement sur leurs choix politiques impactant la Normandie. Ni aveugle, ni sourd, ni muet à l'intérieur du périmètre normand comme pour les influences horsaines, seulement être réaliste et clamer haro quand c'est nécessaire et juste, parce que c'est notre droit comme l'a dit Guillaume le Conquérant.

 

Tous les meilleurs vœux d'Alliances Normandie à la Normandie, à ceux qui en gérent le passé et le présent ainsi qu'aux acteurs de son présent et de son futur, sans oublier les Normands eux mêmes.

EV


Michel Onfray censuré, ce n'est pas une affaire normande; l'hommage du vice à la vertu 14/1/25 EV

Les médias de droite et la gauche fréquentable dénoncent l'annulation d'une intervention que le philosophe devait prononcer dans le lycée des métiers de l’hôtellerie-restauration François Rabelais de Caen sur le thème de l'agriculture et de la nourriture sur lequel il avait publié des points de vue pertinents.

C'était sans compter sur l'activisme stalinien d'une petite minorité agissante pour s'y opposer parce que dans ce milieu la on ose. En fait le groupuscule opposant au sein du lycée ne fait que relayer localement la haine entretenue nationalement par une certaine gauche qui reproche à Michel Onfray de l'avoir quittée au profit du parler vrai, à la fois sur la société et sur l'islamo-gauchisme de ses ex-camarades qui ont mal évolué.

Le problème n'est pas normand en soi parce qu'il n'est qu'une illustration de ce qu'est une frange de la France auto proclamée républicaine, démocratique et citoyenne, référence morale, etc, etc. Michel Onfray a déjà subi une telle censure, il est ostracisé sur le service public d'information d'autant plus aisément qu'il a écrit un livre titré "Foutriquet" dont la page de couverture est une photo d'Emmanuel Macron. Si entre la gauche et Emmanuel Macron il y a parfois des collisions, Michel Onfray en dénonce la collusion.

Mais il y a un autre élément très français et pas particulièrement normand: un dirigeant d'établissement scolaire (que l'on trouve aussi dans le supérieur) de la catégorie "pas de vague, pas de logique intellectuelle, pas de volonté pour défendre son choix initial", qui après avoir donné son accord pour l'organisation de l'intervention, se dédit et prive les lycéens d'un projet pédagogique qui aurait donné aux gamins une vision en surplomb de leur métier; une occasion rare devenue ratée.

Ce que l’Éducation Nationale nous enseigne c'est que la violence d'une minorité sectaire prévaut sur l'intelligence et l'ouverture d'esprit qu'elle devrait développer.


L'exprimer en braille, c'est possible également.

La  limitation de vitesse pour les nuls   éditorial 10/1/25  EV

(dans l'esprit d'une collection pédagogique connue par cette formule)   

A l'occasion d'une cérémonie des vœux lors d'une discussion courtoise avec un défenseur  des limitations de vitesse qui n'a pas eu d'autres arguments que la doxa sur le sujet, l'argumentation plus élaborée a porté sur les aspects suivants:

- notre économie est libérale, à base d'échanges et donc brider les échanges c'est freiner le développement ou s'appauvrir;

- allonger les temps de trajet c'est enclaver des territoires de moins en moins accessibles, d'où création de déséquilibres socio-économiques;

- allonger les temps de trajet c'est nuire au tourisme qui est un secteur vital pour bien des territoires;

- de façon similaire à l'aspect positif du TGV, des liaisons rapides permettent de maintenir des activités dans des lieux éloignés des métropoles et de travailler en réseau;

- harceler les conducteurs, les culpabiliser de tout et n'importe quoi, c'est provoquer un stress nuisible à une conduite sécurisée; 

- constater qu'en Seine Maritime les accidents de la route ont provoqué 55 morts (on les déplore évidemment) de plus en 2024 qu'en 2023, c'est comprendre que la limitation de vitesse à 80km/h est une mesure à réévaluer à l'aune de la raison et non de l'émotion qu'a pu avoir un premier ministre devant une pro de la revendication démagogique;

- être obsédé par la vitesse comme cause essentielle des accidents est une paresse coupable de l'esprit parce qu'elle masque les autres raisons, il faut un panel plus large et plus subtil d'analyse des causes comme par exemple dire que l'alcool et les stupéfiants sont la cause de l'accident quand la vitesse n'est qu'une conséquence excessive mais la seule coupable retenue;

- quand les pouvoirs publics décident de rabaisser le niveau de vitesse autorisée, ils nuisent à beaucoup de gens quotidiennement sans que cela freine ceux qui ont l'habitude de vitesses déjà excessives, elles le seront un peu plus en droit mais pas en fait, ce n'est pas de limiter de 90 à 80 qui empêchera de rouler à 140 ;

- l'impact de la réduction de vitesse n'est pas que macro ou méso économique mais aussi micro puisqu'en milieu semi rural (test personnel sur plusieurs semaines) entre deux niveaux de limitation différents de 10km/h la perte de rendez-vous pour un commercial est de 10%;

- le prétexte de limitation de vitesse a augmenté le niveau de dépenses des collectivités territoriales qui appellent investissement le gavage des entreprises fournissant des quilles, construisant des ralentisseurs souvent hors normes, installant des chicanes, bref de l'improductif qu'aucune entreprise privée n'accepterait d'appeler investissement;

- puisque dépense publique il doit y avoir (cf Keynes) autant qu'elle soit orientée vers la qualité des revêtements ou les facilités de circulation pour les raisons déjà évoquées;

- dans le registre de l'hypocrisie (1) on trouve dans le chapitre des recettes du budget national un objectif de 2Mds d'euros par les amendes, la chasse au PV n'est donc pas une mesure sécuritaire et pour impliquer nos élus municipaux, ils disposent d'une retombée partielle des recettes par PV;

- dans le registre de l'hypocrisie (2) quand la sécurité n'est plus invoquée pour limiter la vitesse autorisée, on invoque la protection de la nature et de la planète, c'est quoi la vérité du jour;

- dans le registre de l'hypocrisie (3) on nous dit que conduire lentement est un acte civique mais alors comment désigner le traçage des déplacements, est-ce du civisme ou du flicage et du formatage sociologique; 

- dans le registre de l'hypocrisie (4) on nous demande de réduire la vitesse de circulation des véhicules thermiques pour des raisons d'écologie mais quand, bientôt, tous les véhicules seront électriques, y aura t-il un rehaussement des vitesses autorisées;

- puisque l'IA permet amplement de mesurer la circulation, la détection des infractions et le traçage des itinéraires, pourquoi ne pas l'utiliser aussi de façon positive pour réguler la vitesse en fonction du nombre d'emprunteusr d'un axe pour aller au-delà de 90 ou km/h quand il y a peu de trafic en plein jour sur une ligne droite quitte à la rabaisser trois heures plus  tard la nuit par temps de pluie;

- que dire des Zones à Forte Exclusion qui déplacent le lieu de pollution et veulent  forcer des pauvres à acheter des voitures de bobos, à gaspiller des bagnoles encore en état de marche pour acheter des véhicules chinois ou à forts composants extraits de terres rares dans des conditions honteuses à tous points de vue; 

- et question du candide, plutôt que la limitation de vitesse et la restriction de circulation, la première tâche des fonctionnaires territoriaux, chargés de l'aménagement, et des préfets de région, chargés du développement économique, n'est-elle pas la réduction du nombre de chômeurs.

Pour conclure, tous ces braves gens instruits, responsables et moralisateurs qui ont mis des ronds-points à notre disposition ont ils oublié que les gilets jaunes n'ont pas disparu mais qu'ils sont en réserve dans les armoires.

La Normandie, région d'habitat dispersé, ne peut accepter des restrictions bridant : son développement économique, le maintien équilibré de l'aménagement de son territoire et la qualité de vie de ses forces vives.

EV


Editorial  :  Créer un lien entre le régionalisme et un sondage pour le compte du Figaro du 25/10/24

Aucune raison pour que la Normandie soit complétement à l'écart d'une tendance nationale mais, premier bémol régionaliste, la perception de la qualité du personnel politique national tel qu'exposé par le sondage pourrait être impactée par la perception du personnel, plus proche, régional ou communal; en bien ou en mal évidemment.

Jusqu'alors, les sondages concernant la politique normande d'Hervé Morin, personnalité autant nationale que régionale, sont bons. Au moment de répondre aux sondeurs, il faudrait savoir quelle personne représentative vient spontanément en tête du sondé pour forger sa réponse. Cette précision augmenterait la pertinence d'un tel sondage.

Sondage consultable par les abonnés par le lien:  La crise démocratique s’est amplifiée en France depuis la dissolution

Il ressort du sondage que trop peu de Français s'intéressent à la politique mais n'en sont pas ravis: 2% de très bonne opinion et 16% de bonne contre 26% de très mauvaise et  56% de mauvaise. 

Ce sondage fait écho à un autre, au résultat de même nature, publié en début de semaine par le Conseil Economique Social et Environnemental national.

Bilan de mauvaise gestion multi décennale dont les effets sont perceptibles par tous (condition pour qu'un problème soit perçu pour ce qu'il est), médiocrité du personnel politique (en culture et comportement), débats confisqués ou en dessous de la ceinture, constat d'une perte de pouvoir (d'utilité) subie (mondialisation) ou voulue (construction européenne); les causes sont multiples et le résultat évident.

Les sept ans de présidence d'Emmanuel Macron avec le point d'orgue de la dissolution après l'échec des élections européennes qui ont profondément affecté son narcissisme y sont pour quelque chose. Ne pas trouver mieux que semer le bazar pour montrer qu'on est le chef comme il l'avait déjà dit au Général de Villiers prouve qu'il n'était pas à la hauteur de la fonction depuis le début et qu'il n'a pas grandi depuis.  

 

Il en ressort un sentiment de lassitude vis à vis des élections (72%) au profit de l'alternative référendaire. Pire la démocratie en tant que telle s'en trouve déconsidérée (3 réponses possibles, en %):

 A) Les promesses électorales non tenues 48% [ce n'est pas nouveau mais tenons compte des facteurs conjoncturels pendant un mandat et des limites à la réalisation de la démagogie]

B) L'absence de prise en compte du vote des électeurs 43% [déceptions des extrêmes aujourd’hui plus que d'habitude mais dans un système politique basé sur le nombre, la minorité a parfois tort d'avoir raison]

C) La corruption et les conflits d'intérêts dans la classe politique  41% [ce n'est pas une découverte et considérons quand même que la perception de la corruption va probablement au-delà de ce qu'elle est]

D) La complexité et la lenteur des procédures administratives  32% [évidemment la gloire d'un élu ou la bonne conscience d'un fonctionnaire de catégorie A est de créer lois et règlements qui le feront peut être entrer dans l'histoire]

E) Les inégalités de traitement entre les citoyens devant la loi 29% [j'aurais aimé que soit précisé qui sont les privilégiés d'après les sondés, je ne suis pas sûr qu'ils en aient tous la même définition]

F) L'influence excessive des lobbies et des grandes entreprises 27% ["La politique de la France ne se fait pas à la Corbeille" dixit le gal de Gaulle, "Mon ennemi c'est la finance" dixit F Hollande; il faudrait peut être revoir l'articulation avec la politique autrement que par des formules]

G) La concentration du pouvoir dans les mains de quelques acteurs 24% [c'est parce que la centralisation du pouvoir est naturelle qu'il faut installer des contre-pouvoirs]

H) Le manque de transparence des décisions politiques 22% [pouvoir éloigné + complexité du monde moderne + secret stratégique + inculture du citoyen = vous avez l'explication]

I) Le manque de diversité ou de renouvellement dans les choix politiques 16% [normal, c'est bien connu il n’y a que des fascistes et les medias ne sont pas des reflets des expressions émergentes ou minoritaires au nom de la sauvegarde de la démocratie pour laquelle ils ont la réputation d'être investis]

 

Si vous considérez les points principalement B, C, D, G  et accessoirement A et H vous voyez tout de suite que la proximité (on ne peut se raconter d'histoire les yeux dans les yeux) entre le citoyen et un pouvoir réellement régionaliste réduirait les causes de désenchantement vis à vis de la politique et de son personnel.

Encore faudrait-il que le citoyen passe de l'intérêt à la participation; ce qui est plus facile au niveau régional via des référendums locaux ou une quatrième voie de saisine du Conseil Économique Social et Environnemental Régional. 

EV 

PS: les résultats de ce  sondage sont corroborés par ceux du Conseil Economique Social et Environnemental parus la même semaine.



A trop valoriser l'individu comme unité statistique de production et de consommation, on en arrrive à nier la personne humaine pétrie de culture et de relations sociales.

La région est la collectivité territoriale intermédiaire entre le local et le national  la plus adaptée pour répondre aux défis de la mondialisation et aux aspirations des individus.

Editorial 15/8/24                           Haro sur la manipulation de l'identitaire 1

  Le caractère identitaire inhérent à toute personne humaine est l'objet d'agressions par l'universalisme et le consumérisme, de déni racialiste par le wokisme ainsi que de basses manipulations par la politique ; ceci à tous les aspects de la vie en société tant au niveau individuel que communautaire.

 

 En France, mais aussi plus généralement en Europe, la seule identité communautaire admise par le politiquement correct est celle de l'immigré refusant de s'intégrer à défaut d'être assimilé.

 

 Les identités individuelles que l'on devrait pouvoir se forger librement et en conscience au fil d'un développement spatio-temporel depuis la famille où l'on arrive avant de s'en émanciper et d'en fonder une nouvelle, du foyer à l'entreprise (souvent cause de changement de lieu de résidence) en passant par les premières amourettes du collège où l'on découvre l'autre et sa famille, font l'objet d'une tentative de formatage excessif.

Formatage où l'éducation à la courtoisie des relations se trouve submergée par le "tous pareil" tant prôné par l'universalisme, qu'il soit communiste ou catholique en attendant d'être islamique, que par les multinationales qui tirent profit de la consommation depuis les campagnes anti-racistes de Benetton, et passant maintenant par l'injonction de Responsabilité Sociale et Environnementale des entreprises éthiques, solidaires et citoyennes pour arriver au slogan piège de Mac Donald "Venez comme vous êtes", sous-entendu on se fout de qui vous êtes du moment que vous participez au festin international de la mal-bouffe.

 

Les identités régionales sont remisées à l'activité folklorique ou à des productions savantes qui confinent à l'entre soi ayant la même portée qu'un dictionnaire qui traîne à la vue de tout le monde dans la bibliothèque du salon sans jamais être consulté.

Les régions sont abordées comme des résurgences des provinces de l'Ancien Régime honni, obsolètes à l'époque d'internet et considérées comme des circonscriptions de gestion à géométrie variable ; ignorant que les limites des vraies régions sont celles d'un écrin qui comprend histoire, culture et offre d'un potentiel d'insertion sociale que l'on peut saisir, ou pas éventuellement, mais qui doit subsister en terme de potentiel à disposition du corps social.

 

Les identités nationales sont réelles d'une certaine façon, langues et cultures constituent la riche mosaïque de l'Europe, mais la référence à la nation gêne les citoyens que les politiciens mènent par le bout du nez, trouvant que le concept est nauséabond mais ne voyant justement pas plus loin que le bout de leur appendice, plus court que celui de Cyrano pour voir mais plus long que celui de Pinocchio pour ce qu'ils disent.

Ce qui fait dire, en observant le débat politique en France, qu'au fond ce n'est pas le nom de Le Pen qui dérange mais le mot national qui est de trop dans l’appellation du parti que cette famille dirige.

Seul le patriotisme reste toléré surtout quand il se cantonne à l'activité sportive, car le volet économique du patriotisme est une denrée rare quand il n'est pas combattu au nom du libéralisme.

 

La résurgence de manifestations identitaires collectives répond à un besoin de repères et de grégaire inhérents à la nature humaine ; que cela concerne l'immigré ou l'autochtone tous deux déracinés et astreints à la mobilité économique et à l'a-culturation.

Quand Gérald Darmanin a dissout le mouvement Génération Identitaire dont l'action spectaculaire mais pas destructrice n'était qu'un cri d'alerte, il a finalement rendu service au grand capital et à la menace islamique qui condamne justement le système "occidental" universalo-libéral, lequel a élaboré la mondialisation depuis les grandes découvertes du XVIème siècle.

 

Le régionalisme d'Alliances Normandie s'inscrit dans une tradition humaniste plus que centenaire dans son expression formalisée à base de Droit et d'insertion par la culture géographique et historique, les arts et l'activité économique spécifique au potentiel de la région. Nous avons pour coutume de dire que c'est la Normandie qui fait le Normand. C'est un régionalisme qui répond aux besoins intrinsèques de l'Homme, qui reste fier mais ouvert par sa tolérance légendaire à condition qu'on le respecte ("C'est mon droit et j'y tiens !" depuis Guillaume le Conquérant) et pense qu'une spirale de développements humains et économiques concomitants peut émerger de l'interaction entre une culture politique et une politique culturelle.

 

EV 15/8/24


EDITORIAL  17/7/24

Ceci est un test qui pose questions

A LA VUE DE CES DEUX DRAPEAUX:

- Vous êtes choqué par un, deux, aucun; c'est un non sujet pour vous?

- Passée la réaction instinctive (plus ou moins formatée) vous pensez que ça mérite réflexion; si oui vous pouvez lire les séries de questions suivantes.

 

PUISQUE PROBLEME IL Y A:

- C'est le nom d'Allah sur le drapeau français qui vous choque? La nature de ce choc trouve son origine dans l'idée que la France bascule vers une civilisation inacceptable ou que cette représentation a un caractère discriminatoire inacceptable?

- Vous pensez que les identités culturelles se valent et que la cohabitation des deux drapeaux est possible (ou pas)? 

- Vous privilégiez un drapeau, lequel et pourquoi?

 

LA VUE DE CES DRAPEAUX VOUS EVOQUANT LES NOTIONS D'IDENTITE ET DE CULTURE:

- Vous vous demandez pourquoi et pour quoi on fait appel à ces notions de culture et d'identité; choix d'un art de vivre idéal, transmission socio-culturelle plus ou moins routinière, rejet de l'uniformisation matérialiste et pseudo-culturelle de la mondialisation, sentiment de perte ou de dépossession naturelle (usure du temps) ou provoquée?

- Finalement vous pensez que l'on fait d'autant plus appel à l'identité culturelle qu'elle est moins vécue ou plus menacée, un peu comme on sacralise dans les musées les activités économiques qui ont disparu (dentelle à Alençon, pêche à Fécamp, etc). 

 

VOUS VOUS DEMANDEZ CE QUI A MOTIVE CET EDITORIAL:

- La réponse est: c'est la publication d'une étude statistique par l'association "Français de Souche" dont l'intitulé signifie quelle est sa problématique et qui fournit des éléments de réponse amenant aux questions lues supra, ainsi que les questions suivantes.

- Pourquoi en France, contrairement à d'autres pays européens, les statistiques ethniques sont interdites?

- Le recours à des statistiques par des non professionnels s'avère nécessaire et légitime pour se faire une idée qui aura forcément une marge d'imprécision faute de cadre et de moyen d'étude précis. Quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup; quand c'est obstinément caché ou nié, c'est finalement être à l'origine du complotisme qui est une forme d'obscurantisme, soit en amont où on obscurcit pour cacher soit en aval pour n'avoir rien vu.

Qui est coupable de quoi?  On peut faire le parallèle avec une notion du droit à la guerre: le coupable est-il celui qui a déclaré la guerre ou celui qui l'a rendue nécessaire ou possible? Illustration pour être bien compris: septembre 1940 la France déclare la guerre à l'Allemagne, mais qui l'a rendue nécessaire? Donc pour sortir de toute ambiguïté la législation nationale devrait autoriser les statistiques ethniques mais ce serait contraire au principe d'universalisme....  Universalisme contradictoire avec un prosélytisme religieux......   Qui a dit que la France est ingouvernable?

 

Conclusion, on se contentera de ce qui existe même imparfait: les chiffres sur la progression des prénoms à connotation musulmane (l'indicateur flou évoqué) à partir de données de l'INSEE (c'est certain parce que venant de l'état civil des mairies) pour la Normandie sont:

Octroi des prénoms à connotation musulmane: 1993, 2003, 2013, 2023 et faites vous une idée par vous mêmes.

A titre personnel, j'aimerais avoir une statistique sur les prénoms tirés des séries TV états-uniennes, des parlers régionaux et des absurdités construites purement syllabiques et seulement phonétiques.

EV


Le trio de Pieds Nickelés médaille d'or sur le podium de l'incompétence et de la trahison des intérêts français en matière de nucléaire; on pourrait y ajouter Lionel Jospin pour son rôle dans l'arrêt du projet  Superphénix.

EDITORIAL 12/7/24

Comment la Normandie pourrait-elle aller bien dans une France mal gouvernée?

On peut se battre avec l'énergie du désespoir mais quand la politique énergétique est désespérante que faire?

Après la mauvaise passe Macron dans le domaine nucléaire relevant, à mon avis très partagé, de la haute trahison pour avoir servi les intérêts européens en matière de politique énergétique avant ceux de la France et relevant de l'incompétence en ayant été le cocu satisfait dans le pseudo couple franco-allemand sur ce sujet, on peut craindre un nouvel épisode aussi catastrophique.

L'épisode que l'on peut redouter est de rentrer dans une nasse à cause d'une surenchère des écologistes afin qu'ils participent à un gouvernement de circonstance, d'autant plus que Dominique Voynet* est redevenue députée. La nasse c'est aussi l'avertissement de Bruno Lemaire, crédible pour une fois, qui a annoncé que sur la quinzaine de réacteurs nucléaires prévus pour la nécessaire relance énergétique, et pour couvrir une part des besoins du tout électrique, seule la première moitié peut être financée et que la seconde dépendra aussi du retour à un savoir faire que l'EdF avait perdu à cause des politiques anti-nucléaires des gouvernements de gauche précédents.

La Normandie qui vit pour une bonne part de sa fourniture d'énergie d'origine éolienne, nucléaire et fossile pour le plus grand profit de la nation en général et de ses industries en particulier, n'en déplaise à l'Allemagne, aimerait un peu de sérieux et de considération en retour sur le sujet.

EV

* Elle a avoué, avec des nuances pour entretenir le flou, avoir «sabordé le nucléaire français» lors d'une négociation à Bruxelles en 2000.


EDITORIAL  3/7/24

La foire aux guignols pour le second tour des élections législatives

Après les désistements du choeur des pseudo-vierges effarouchées allant de LFI aux LR canal historique, c'est à dire diverses nuances de la gauche dure à la droite soumise aux brevets de respectabilité décernés par la gauche, le RN, abusivement qualifié d'extrême droite pour les besoins de la manoeuvre a peu de chance d'avoir une majorité absolue.

- E Born bénéficie du désistement de LFI qui l'a copieusement détestée pour ses 49-3-

- F Hollande sera peut être élu par les voix LFI et LR oubliant cinq années de leurs critiques virulentes.

- G Darmanin, premier tueur de France aux yeux des LFI, parce que patron des flics, bénéficiera de leurs voix ainsi que de celles des LR qu'il a trahis. Il faut dire pour comprendre la position LFI qu'il dissout beaucoup plus facilement les associations des identitaires blancs que celles des nervis gauchistes ou celles des Frères Musulmans.

- La maire d'Avignon qui en deux semaines passe du tweet demandant le retrait du candidat LFI Arnault, fiché S à trois reprises  à cause de ses exactions anti-fa, au tweet le soutenant contre le RN. 

- F Ruffin, camarade de lycée d'E Macron et dont la soeur est une amie de ce dernier, aura une élection facilitée par ce biais autant affectif que calculé pour affaiblir JL Mélenchon.

- L Wauquiez devrait être élu par les voix d'une gauche dont il disait tellement de mal qu'il a été exfiltré de la direction des LR pour extrémisme.

- E Philippe retrouve les engagements de sa jeunesse de gauche en appelant à voter communiste contre un RN; oubliant qu'il a fait partie d'une équipe municipale qui a libéré Le Havre du népotisme du PCF ainsi que de son incurie gestionnaire et de sa propagande qui se voulait politique culturelle. Il est imité dans son choix par C Estrosi et X Bertrand......

Tout ce beau monde oubliant quel parti renferme le plus d'antisémites et quel parti introduit un drapeau palestinien à l'Assemblée Nationale; l'amnésie sélective au service des tartuffes qui ne trompent personne et incitent à l'abstention.

La liste pourrait être allongée mais il y a aussi le volet des artistes en pétition, ayant plus de talents pour ça que dans leurs domaines, et qui n'ont jamais reçu un brevet de référence en compétence politique. Ajoutons les footballeurs qui jouent comme des pieds (bots ou plats au vu des résultats) dont celui qui ne respecte pas la période de réserve pour exprimer son opposition au RN; peut être en prenant exemple sur un journal économique qui publie le samedi une TRIBUNE anti-RN.

 

Bref contre le RN tout est permis, y compris d'être surpris faute d'avoir compris pourquoi autant d'électeurs se prononcent pour lui; vote de rejet ou d'adhésion, l'avenir le dira. L'image de la politique n'en sort pas indemne; quant à la Politique, peut être à plus tard.

En attendant à la vitesse où les vestes se retournent, la France n'a pas besoin d'éoliennes.

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COMMUNIQUES DE PRESSE

La liberté de la presse est un totem auquel chacun souscrit, non sans commentaires de la part de certains. Les médias travaillent avec leurs critères et préférences, leurs moyens et contraintes, dont acte; leur première liberté étant de choisir dans ce qu'ils savent ce qui sera votre information. 

Comme les médias ne peuvent relayer tous les communiqués de tout le monde, nous portons à votre connaissance directement des informations dont les médias ne vous feront peut être pas part; mais c'est aussi notre droit de faire un choix. Consultez notre site régulièrement pour disposer d'une focale sur la Normandie, sans prétendre être exhaustif, que d'autres ne vous offrent peut être pas.

                                                            *******************************

Les communiqués ayant par nature un aspect d'actualité sont mis en évidence le temps paraissant nécessaire pour que les visiteurs du site en prennent connaissance rapidement au moment opportun; ensuite ils ont vocation à basculer comme pièce contributive à la réflexion dans les dossiers auxquels se rapportent leurs sujets.  


Nous avons le plaisir de vous informer que le

MOOC « Intelligence Economique, pourquoi et comment faire »

coproduit par la Région Normandie et l’Université de Caen Normandie,

sera proposé pour une 3ème session qui se déroulera  du 13 octobre au 24 novembre 2025

Les inscriptions sont ouvertes sur la plateforme FUN :

https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/l-intelligence-economique-pourquoi-et-comment-faire

Accès gratuit, ce cours en ligne d’une durée globale de 10 heures se décline en 5 semaines thématiques :

1. Le présent, le monde d’après : enjeux et défis

2. Veille et renseignement                                                             INSCRIPTION VIVEMENT

3. Réseaux et influence                                                                     RECOMMANDEE PAR

4. Sécurité économique                                                                   ALLIANCES NORMANDIE

5. Risque et gestion de crise

Chaque séquence comprend des vidéos, des interviews (chefs d’entreprises et experts nationaux ou régionaux) et des ressources sous forme de fiches méthodologiques.

L’objectif de ce MOOC est double : sensibiliser les acteurs économiques à l’Intelligence Economique et proposer des outils et des méthodes pour engager une démarche en la matière.

Un badge numérique attestant de l'acquisition d'aptitudes, de connaissances et de compétences est délivré au terme du parcours (pour ceux qui le souhaitent).

Accessible à tout public, le MOOC est destiné en priorité :

- aux étudiants de niveau licence, qu’ils soient en formation initiale, alternants ou sous le régime de la formation continue.

- aux acteurs économiques, en particulier aux dirigeants et salariés des TPE, PME et ETI.

N’hésitez pas à vous inscrire et à diffuser largement cette information dans vos réseaux !

Très cordialement

L’équipe pédagogique du MOOC IE

Pour toute information :  Philippe HUGO   Mission SPIE Stratégie Prospective Intelligence Economique      Région Normandie  Tél : 02 31 06 96 10 / 06 33 49 44 46


Réaction d’Hervé Morin à l’annonce de l’implantation d’Hermès à Colombelles (14)

 

Hermès vient d’annoncer l'implantation d'une nouvelle maroquinerie à Colombelles dans le Calvados avec la création de 260 emplois d'artisans, à terme.

 

Hervé Morin, Président de la Région Normandie, se réjouit de cette excellente nouvelle : « l’implantation d’Hermès contribue indéniablement à l’attractivité du territoire, au dynamisme des entreprises, à la reconnaissance et à la valorisation du savoir-faire artisanal de la Normandie. »

 

Après Hermès Parfums au Vaudreuil en 1977, la maroquinerie de Normandie à Val-de-Reuil en 2017, l’école des savoir-faire à Louviers en 2022, la maroquinerie de Louviers en 2023, Hermès poursuit le développement de son pôle d’activité normand. 

 

Au sein de la Maison Hermès, un pôle d’activité correspond à trois manufactures auxquelles s’ajoute un centre de formation. La deuxième manufacture normande du groupe Hermès s’installera donc à Colombelles, près de Caen, sur la friche industrielle de l'ancien atelier électrique de la Société Métallurgique de Normandie qui avait fermé ses portes en 1993. Ce bâtiment avait brièvement accueilli un tiers lieu culturel, le WIP, qui a fermé ses portes en 2022. 

La manufacture Hermès de Caen occupera à terme 6000 m2 avec une date d’achèvement des travaux à l’horizon 2029. Dans l’intervalle, et dès septembre, un atelier relais sera installé à Giberville, permettant aux artisans de se former au savoir-faire spécifique au groupe. 260 emplois qualifiés seront créés apportant une vraie valeur ajoutée à l’agglomération caennaise et à la Normandie, consolidant cette dernière comme région phare en matière de savoir-faire d’excellence. 

 

« Par ailleurs, le projet d’école sur les métiers de la mode dans l’agglomération caennaise porté notamment par la Région a d’autant plus de sens qu’Hermès, fleuron français de la maroquinerie-sellerie de luxe, s’installe aux portes de Caen. » se félicite Hervé Morin.

 

Parallèlement au volet formation du développement du pôle normand du groupe Hermès, la Région a réalisé une étude prévisionnelle emplois-compétences auprès des entreprises normandes de la mode à moyen et long terme. Celles-ci confirment qu’elles soutiendront et participeront au développement des besoins et compétences de l’écosystème ainsi qu’à l’implantation de cette future école.

 

Contact presse: Emmanuelle Tirilly, tel: 02 31 06 98 85 - emmanuelle.tirilly@normandie.fr

22/4/25


Normandie rime avec gastronomie       information 15/4/25

Certes la rime est pauvre mais le potentiel est riche, quant à l'initiative, elle est sublime avec le soutien de la Région et la révélation (pour les horsains) de l'excellence d'un lycée havrais; professeurs et apprentis ensemble.

Fin mars 2025, le Lycée des Métiers Jules Le Cesne du Havre a été organisateur d’un événement pionnier en France : l'édition de Festiv’Halles des Savoirs et Saveurs en Région, organisée sous l’égide de l’association éponyme, avec le fort soutien de la Région Normandie, d’autres partenaires et le parrainage de Périco Légasse, critique gastronomique connu pour ses convictions.

Plus de 650 jeunes en formation, issus de toute la Normandie (voie scolaire, apprentissage et formation continue) et plus de 300 professionnels, ont participé à cette journée placée sous le signe de la transmission, de la durabilité et du dialogue école-entreprise;
une dynamique territoriale au service des filières.

L’objectif  était d'offrir aux jeunes une visibilité sur les métiers de demain, les opportunités  d’insertion et une sensibilisation  aux enjeux contemporains (zéro déchet, circuits courts, inclusion, transition écologique…).

La présence de Chef Damien a contribué à renforcer les liens entre les professionnels de la gastronomie et les apprenants, favorisant le partage de savoirs et la valorisation des produits du terroir normand.
Les thématique traitées:

  • La Halle aux Recrutements :  (hôteliers, restaurateurs, acteurs du tourisme) 
  • La Halle Gourmande : ateliers culinaires animés par des chefs reconnus 
  • La Halle aux Trophées : valorisation des savoir-faire à travers trois concours d’excellence : Trophée “La Normandie à la Table des Chefs Tradition et Création” (binômes cuisine/salle); Trophée “Cafés Richard” ( autour d’un café gourmand fromager); Trophée “Mickaël Jammes”  (cocktails issus d’alcool normands).
  • La Halle aux Tables Rondes : Animées par des experts sur trois thématiques majeures :  l’alimentation durable et la cuisine low-tech, le menu enfant comme enjeu de santé publique, l’inclusion et l’accessibilité des métiers de l’hôtellerie et restauration.

Liens pour en savoir plus:      Lycée des Métiers de l’Hôtellerie et des Services Jules Le Cesne         Académie de Normandie       Compte Linkedin - Festiv’Halles des Savoirs et Saveurs en Région            Festiv’Halles des Savoirs et Saveurs en Région


Accord de coopération renouvelé entre la Normandie et Saint-Pierre-et-Miquelon

 

Vendredi 7 février 2025, Hervé Morin, Président de la Région Normandie et Bernard Briand, Président du Conseil Territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon, ont signé un accord de coopération à l’Abbaye aux Dames à Caen.

 L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon et la Normandie entretiennent depuis de très nombreuses années des liens historiques, culturels et administratifs. De nombreux marins normands ont pris part à la grande pêche sur les bancs de Terre-Neuve. Par ailleurs, d’un point de vue administratif, l’archipel est rattaché à l’Académie de Caen et à France Travail Normandie.

 La coopération initiée en 2022 sera poursuivie dans les domaines suivants : le développement économique, la cybersécurité, le secteur maritime, l’environnement avec l’habitat et la protection du littoral, l’éducation et l’orientation, dont un programme d’accueil des jeunes de Saint-Pierre et Miquelon en Normandie pour qu’ils puissent s’y former, la culture et le patrimoine, dont un projet de coopération avec Fécamp et le musée des pêcheries.

 

Les domaines de l’accord de coopération entre la Normandie et Saint-Pierre-et-Miquelon pour la période 2025-2027

 

La cybersécurité, le secteur maritime

Les actions prévues concerneront notamment la formation aux métiers de la cybersécurité ainsi que la sécurité maritime des ports et des navires, les énergies marines renouvelables … Le partenariat doit permettre la réalisation de formations et/ou de stages dans ce secteur d’avenir pour des jeunes des deux territoires.

 

Attractivité/Développement économique/Numérique

L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon dispose de nombreux atouts qui peuvent susciter l’intérêt des entreprises normandes : ressources naturelles (halieutiques notamment, intégrant l’aquaculture, l’algoculture…), dispositifs fiscaux attractifs (défiscalisation, fiscalité propre), emplacement géographique à proximité des marchés nord-américains.

 Après une première convention qui a permis de nombreux échanges entre les services de la Région Normandie, de la Collectivité Territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon et de partenaires locaux des deux territoires, des actions concernant le développement numérique seront aussi mises en place.

 

Habitat/Environnement/Energies/Protection du littoral

Recul du trait de côte, retours d’expérience en matière de choix d’aménagement d’adaptation au changement climatique, stratégies de protection de la biodiversité, développement du mix énergétique, sobriété des consommations énergétiques et foncières, sont autant de sujets prioritaires de cette nouvelle convention.

 

L’habitat durable est un secteur qui s’avère stratégique pour le territoire de Saint-Pierre-et-Miquelon au regard de la tension sur l’offre de logements. En effet, l’Archipel connaît actuellement une pénurie de logements, pénurie identifiée comme un frein au développement économique du territoire. L’expertise développée par la Région Normandie sera un appui pour l’archipel afin de poursuivre les actions engagées et efforts portés sur ce secteur depuis quelques années.

 

Jeunesse/Education/Formation

La dynamique multi-partenariale sera poursuivie afin de conforter la circulation des jeunes entre les deux territoires. Dans la nouvelle convention, l’accent portera sur la cohérence des offres de formations et de stages proposés à l’échelle des territoires.

 

Culture/Patrimoine/Sports

Un projet d’exposition autour de l’histoire de la grande pêche verra le jour en 2026, en partenariat entre le musée de l’Arche de Saint-Pierre et le musée des pêcheries de Fécamp, port de départ normand des Terre-neuvas.

D’autres projets de coopération culturelle, comme des prêts d’œuvre valorisant le patrimoine maritime pourront avoir lieu pour entretenir la mémoire et l’histoire partagée des deux territoires.

Un axe de coopération sur le sport, et notamment sur le sport de haut niveau, pourra également être lancé.

 

Les principales actions menées entre 2022 et 2024 dans le cadre de l’accord de coopération entre la Normandie et Saint-Pierre-et-Miquelon :

 

  • La préfiguration d’un fonds d’investissement local pour favoriser les initiatives économiques, en lien avec Normandie Participations
  • La mise en place du prêt d’honneur en partenariat avec Initiative Calvados
  • La mise en réseau avec les acteurs normands de la filière algues en vue d’appuyer la structuration d’une filière algues à Saint-Pierre-et-Miquelon
  • Des échanges entre les services sur la protection des traits de côtes et du littoral et les actions visant à accompagner les défis liés au changement climatique
  • Participation de la Région Normandie à l’édition 2022 du congrès franco-canadien sur les sciences aquatiques
  • Mise en réseau avec des experts de la rénovation énergétique pour accompagner les projets locaux
  • Mise en place du dispositif d’incitation des jeunes de Saint-Pierre-et-Miquelon à choisir la Normandie pour leurs études
  • Déplacement des Jeunes Engagés Citoyens (JEC) en Normandie et participation au Forum Normandie Pour la Paix
  • Installation d’un service de Mission Locale à Saint-Pierre-et-Miquelon
  • Accueil de jeunes normands à Saint-Pierre-et-Miquelon pour effectuer des stages et contrats au sein de SPM Ferries et valorisation des métiers de la mer, par l’intermédiaire du lycée maritime de Fécamp
  • Coopération renforcée avec le musée des pêcheries de Fécamp, dans la perspective de la création d’une exposition co-construite à l’horizon 2026
  • Partage d’expérience et accompagnement aux processus d’archivage, en lien avec les archives départementales du Calvados
  • Participation de Saint Pierre et Miquelon aux 100 ans du Marité à Granville, en partenariat avec le Conseil Départemental de la Manche


A partir de décembre 2024,

70 trains supplémentaires : 59 trains par semaine sur les lignes Normandie-Paris

et 11 trains par semaine sur les lignes intra-Normandie

 

Lundi 2 décembre, les élus régionaux ont adopté en commission permanente un avenant à la convention d'exploitation de service public de transport ferroviaire de voyageurs sur les lignes normandes pour la période 2024-2033. Cet avenant prévoit les mesures suivantes :

Renforcement de l’offre ferroviaire à compter de décembre 2024

 

Fin octobre 2024, les lignes normandes affichent un taux de ponctualité de 92 %. La satisfaction clients demeure élevée avec 92,3% de clients satisfaits, en cumul annuel, à la fin du 3ème trimestre 2024.

Ces éléments ont contribué à une augmentation significative de la fréquentation ces derniers mois. Face à ces constats, la Région et SNCF Voyageurs ont convenu de renforcer l’offre ferroviaire à compter du service annuel 2025 (16 décembre 2024). Cette offre vient compléter en journée la desserte existante au service des clients et des territoires.

 

70 trains supplémentaires par semaine circuleront ainsi sur les lignes Normandie-Paris (59 trains en plus) et sur les lignes intra Normandie (11 trains en plus) avec la répartition suivante :

 

 Sur l’axe Paris-Granville, pour répondre aux besoins touristiques, la desserte du Mont Saint Michel via Pontorson précédemment proposée uniquement en saison, sera désormais également assurée hors saison, à raison d’un aller-retour les vendredis, samedis, et dimanches et jours fériés hors période de travaux ;

 Ajout d’un Paris-Trouville/Deauville les dimanches départ 8h28 et d’un Trouville/Deauville-Paris du lundi au jeudi départ 16h20 ;

 Ajout d’un aller-retour Paris-Le Havre du lundi au vendredi départ 11h40 de Paris Saint Lazare et départ 9h10 du Havre ;

 Ajout d’un Rouen-Paris départ 15h11 et de deux Paris-Rouen départ 11h12 et 15h12 du lundi au vendredi ;

  Ajout de deux Cherbourg-Paris départ 11h44 et 14h43 et d’un Paris-Cherbourg départ 14h59 du lundi au jeudi ; Ajout d’un Paris-Caen départ 11h59 du lundi au jeudi ;

 Ajout d’un A/R Rouen-Dieppe du lundi au vendredi départ Rouen 14h30 et départ Dieppe 15h32 ;

 Ajout d’un Paris-Granville départ 6h02 les lundis ;

 Ajout d’un Granville-Paris départ 13h19 les vendredis ;

 Prolongation jusqu’à Granville du Paris Argentan départ 18h13 les vendredis ;

 Départ depuis Alençon à 5h49 du mardi au vendredi du train précédemment Argentan-Caen ;

 Ajout d’un Caen-Alençon départ 18h14 les dimanches ;

 

 Sur le périurbain de Caen (desservi par l’axe Caen-Le Mans-Tours) : desserte systématique de Saint Pierre sur Dives le week-end pour des déplacements de/vers Caen ;

 Périurbain de Rouen - Desservi par l’axe Rouen/Vernon/Paris : en complément des améliorations de 2024, 4 trajets supplémentaires Pont de l’Arche/Rouen seront proposés en semaine.

 

Cette nouvelle offre représente pour la Région  Normandie un coût supplémentaire de 95 300 € pour l’année 2024 et de 2 millions € pour 2025.

 

La mise en circulation d’un car de soirée Paris Saint-Lazare-Vernon-Rouen

 

Une liaison routière de soirée est mise en place en semaine, à titre expérimental, à compter du service annuel 2025, entre Paris et Rouen, afin de pallier l’absence actuelle de trains au départ de Paris vers Vernon au-delà de 21h12.  Il s’agit de créer une offre routière complémentaire à l’offre ferroviaire existante et ainsi permettant des retours plus tardifs de Paris.

A cet effet, la liaison routière actuelle Mantes-Rouen, assurant la correspondance avec un Transilien, sera remplacée par un car stationné Rue de Rome, à proximité immédiate de la gare Saint-Lazare avec un départ prévu à 22h15. Les passagers pourront monter à Paris et à Mantes et leur descente sera possible à Vernon, Gaillon, Val de Reuil, Oissel et Rouen.

La mise en service de la desserte, via un car de tourisme de 45 places, plus 1 place PMR et la présence d’un agent de sécurité à bord, sera effective du lundi au vendredi à partir du 16 décembre 2024, à l’occasion du nouveau service annuel.

Le 31 octobre 2024,

Millénaire de la naissance de Guillaume Le Conquérant en 2027 :

La programmation de l’année-événement des Normands en Europe se dessine

Pendant deux jours, 200 participants, 7 nationalités (italiens, britanniques, irlandais, anglo- normands et scandinaves), se sont réunis à l’Abbaye aux Dames à Caen, en présence d’Hervé Morin, Président de la Région Normandie et de Franz-Olivier Giesbert, journaliste- éditorialiste, parrain de l’événement.

L’objectif de cette rencontre inédite était de réfléchir collectivement à une feuille de route pour cette année-événement, imaginer des projets aux valeurs partagées et concrétiser les axes de coopération envisagés avec ces différents partenaires. Plusieurs dizaines de projets sont d’ores et déjà envisagés en Normandie et en Europe pour 2027.

Construire collectivement une proposition culturelle et touristique autour de l’épopée normande en 2027

«Ce que nous voulons, c’est profiter de cette année anniversaire pour bâtir un événement qui resonne non seulement en Normandie mais aussi dans toute l’Europe. C’est tout l’enjeu dutravail que nous sommes en train de réaliser avec nos partenaires européens. Ces deux joursnous ont permis d’avancer de façon considérable dans la construction de cette année-événement et j’en suis très heureux. Le potentiel est immense. Si nous sommes tous rassemblés pour porter dans le monde entier la même proposition culturelle et touristique, avec une campagne de communication et un marketing commun, cela aura une puissance assez exceptionnelle ! Cet événement autour du Millénaire de la naissance de Guillaume sera le point de départ d’une longue histoire que nous souhaitons écrire ensemble » s’est réjoui Hervé Morin, Président de la Région Normandie.

 

«Quelle bonne idée que cet événement! Quelle bonne idée parce qu’elle arrive à un moment où l’Europeestfatiguée,l’Europeesttriste,l’Europeabeaucoupde problèmes.Etcetévénementest l’occasion d’apporter non seulement un projet, mais aussi de l’enthousiasme et surtout de l’Histoire àuneépoqued’oùelleest entraindedisparaître.Or c’estimportantdesavoir d’oùl’on vient et qui l’on est. Cet événement est aussi une façon de célébrer notre civilisation. Une civilisation, cen’estpas unelangue, cen’estpas ungroupeethnique,c’estlesouvenir d’avoirfait de grandes choses ensemble et l’envie de refaire de grandes choses ensemble à l’avenir» a déclaré Franz-Olivier Giesbert, journaliste-éditorialiste, parrain de l’événement.

 

Pour mémoire, l’année 2027 marquera celle du millième anniversaire de la naissance de Guillaume le Conquérant à Falaise, en Normandie. La Région souhaite célébrer cet anniversaire historique et faire de l’année 2027 celle des Normands en Europe en organisant un évènement populaire, culturel et touristique de grande envergure, en Normandie et dans tous les

territoires européens qui partagent avec elle une histoire et un héritage commun, parmi lesquels le Royaume-Uni, l’Irlande, les îles anglo-normandes, les provinces de l’Italie du Sud et de la Sicile, le Danemark et la Norvège. Elle veut aussi retisser durablement des liens historiques entre la Normandie et les régions d’Europe concernées par les épopées normandes.

 

Dans cette perspective, la Région Normandie a conduit des délégations en Sicile (novembre 2023), à Londres (décembre 2023), en Irlande (mars 2024), Italie du Sud (avril 2024), dans le Sud de l’Angleterre (avril 2024), au Danemark (août 2024) et en Norvège (septembre 2024), afin de présenter ce projet d’envergure aux institutions politiques, culturelles, touristiques, patrimoniales, universitaires, de ces différents territoires européens et de nouer des projets de collaboration.

 

Nouvelle étape décisive dans la construction de cet événement européen inédit, toutes les personnalités rencontrées lors de ces déplacements en Europe se sont réunies au siège de la Région Normandie pendant les 30 et 31 octobre 2024, pour réfléchir collectivement au récit de cette grande année, travailler à la mise en œuvre de projets pour 2027 mais aussi au-delà de cette année-événement.

 

L’ensemble des partenaires se sont accordés sur les enjeux de ce grand projet inédit :

  • Une démarche résolument européenne autour du Millénaire de Guillaume. Si 2027 sera une année exceptionnelle en Normandie, il en sera de même dans les territoires européens partenaires.

  • L’identification d’un incroyable potentiel d’attractivité touristique, économique et culturelle pour les territoires et de la nécessité de bâtir une stratégie d’attractivité et de marketing commune.

  • Le projet se devra d’être accessible à tous les publics, y compris ceux qui sont les plus éloignés de l’imaginaire normand (des événements et des initiatives populaires, des outils digitaux pour faciliter l’accès à tous…)

  • L’inscription dans une démarche scientifique : Si le Millénaire a vocation à être un grand événement festif et populaire, il s’inscrira dans une démarche scientifique de haut niveau.

  • Un événement tourné vers la jeunesse : La jeunesse sera pleinement associée à la production des projets et des contenus liés au Millénaire. Au même titre que pour d’autres grands événements mémoriels, l’objectif sera de leur permettre de devenir des témoins et des passeurs de la grande Histoire normande.

 

Les prochaines grandes étapes :

-La construction rapide d’un socle commun de gouvernance du projet : La volonté de bâtir ce socle s’est précisée pendant ces Rencontres et les prochains mois devraient permettre d’en préciser les contours.

  • La labellisation Itinéraire Culturel du Conseil de l'Europe (ICCE)

L’ensemble des partenaires européens vont collectivement déposer auprès du Conseil de l’Europe un dossier pour obtenir la labellisation Itinéraire Culturel du Conseil de l'Europe (ICCE) à compter de 2027.

 

Les Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe (ICCE), basés sur des critères d’excellence, démontrent à travers le voyage dans l'espace et dans le temps que le patrimoine et la culture des pays d’Europe contribuent au patrimoine culturel commun.

Présent lors de cette rencontre européenne, Bruno Favel, chef de la Mission du patrimoine mondial au sein de la Direction générale des patrimoines et de l'architecture du Ministère de la Culture français, a loué l’initiative portée par l’ensemble des partenaires et indiqué que le projet réunissait tous les critères pour être accepté.

 

Cette labellisation permettra de créer un véritable réseau et de garantir une visibilité et une durée plus importante à l'ambitieux projet de l'Année des Normands.

  • La création d’une plateforme numérique unique à l’échelle européenne pour centraliser l’ensemble des contenus et des thématiques liés au projet.

  • Le lancement au premier trimestre 2025 d’un appel à projets à destination des Normands portant un projet en lien avec les épopées normandes (expositions, art contemporain, spectacle vivant, résidences artistiques, reconstitutions, événements, actions éducatives, conférences, cinéma, publications-recherches…).

 

Déjà plusieurs dizaines de projets envisagés pour 2027 :

  • Une exposition immersive autour de la thématique des Grandes épopées normandes sur le modèle de l’exposition immersive en réalité virtuelle du Musée d’Orsay.

  • La création d’une œuvre textile correspondant à la scène manquante de la Tapisserie de Bayeux par l’artiste Hélène Delprat avec le soutien du Mobilier National. Elle sera exposée à Falaise en 2027.

  • La création d’un parcours d’Art contemporain à travers l’Europe en lien avec de nombreux partenaires normands et étrangers.

  • Le Centre Pompidou - Beaubourg est associé à une réflexion de prêts d’œuvres sur les

différents territoires.

  • Des expositions dans les musées normands : le Musée de Normandie à Caen ; le Musée de la Tapisserie de Bayeux, le Réseau des Musées de Rouen ; Fécamp – Palais Ducal ; le Musée d’Alençon. Des discussions sont aussi en cours avec les villes de Cherbourg, Saint Lô, le Havre, Dieppe, Avranches.

  • La réouverture au public du Musée de la Tapisserie de Bayeux.

  • Une exposition de la British Library à Londres en octobre 2027 Des liens sont en train d’être tissés avec nos bibliothèques patrimoniales à Rouen et au Havre.

  • Le projet de « La quête », une « chasse au Trésor » réelle et virtuelle en Normandie et en Europe, en cours de conception avec le réseau Normandie médiévale et les partenaires anglo-saxons, scandinaves et italiens.

  • La reconstitution de la Tapisserie de Bayeux en figurines par l’entreprise normande PIxi

(14), célèbre pour ses figurines de Tintin, Astérix & Obélix ou encore de Gaston Lagaffe.

  • L’organisation d’une grande concentration de bateaux vikings en Normandie (sous réserve de faisabilité technique – en cours d’étude). 2027 sera aussi marquée par l’ouverture du grand musée des navires vikings à Oslo en Norvège.

  • Des projections numériques monumentales sont envisagés avec plusieurs grands monuments européens tels que la Tour de Londres ou le Château-Musée de Norwich.

  • L’organisation de colloques et conférences, parmi lesquelles « The Battle Conference on Anglo-Norman Studies », principale conférence britannique consacrée à l'histoire et à la culture médiévales anglaises et normandes, qui se tiendra exceptionnellement en Normandie en 2027 pour son 50e anniversaire.

  • Un appel à projets lancé par le Rectorat de Normandie à destination des établissements scolaires pour accompagner des projets éducatifs, sur le même modèle que pour le 80ème anniversaire du Débarquement.

  • Des programmes internationaux d’échanges de lycéens entre le Comté de Vestland, en Norvège, et la Normandie.

  • La valorisation des projets de recherche en lien avec l’épopée normande par les trois universités normandes et le renforcement des actions de coopérations et des échanges avec les universités scandinaves, d’Italie du Sud et de Sicile.

  • Projet du centre d’interprétation de l’histoire normande de New Ross dans le Wexford en Irlande. Le « New Ross Norman Centre » offrira diverses expériences immersives, transportant les visiteurs dans le New Ross des années 1200, les emmenant dans un voyage à travers les jours de gloire de la ville en tant que ville portuaire la plus active d'Irlande et l'invasion normande, jusqu'à aujourd'hui.

  • La Série télévisée King & Conqueror (CBS-BBC) sera diffusée dès 2026 sur les plateformes.

 

De nouvelles perspectives de collaboration se sont aussi ouvertes avec des institutions culturelles scandinaves. Le musée national du Danemark a affirmé son soutien au projet. Philippe Platel, conseiller artistique de la mission Millénaire se rendra en décembre et janvier en Scandinavie pour imaginer des collaborations autour du Parcours d’art contemporain. Le Directeur du Théâtre National d’Oslo en Norvège, Kristian Seltun, viendra quant à lui en Normandie en novembre 2024 pour monter des partenariats avec le Théâtre de Caen, l’Opéra de Rouen et les centres dramatiques nationaux de Normandie.

Contact presse Région Normandie : Charlotte Chanteloup 0642081168 charlotte.chanteloup@normandie.fr


 

ENCORE UN TOUR  DE VACHE DE L'UNION EUROPEENNE

Nous partageons cette tribune parce que le bon sens est la forme ultime de l'intelligence  quand elle n'est pas polluée par des postures politiciennes et que l'intérêt général s'en trouve bénéficiaire, d'où qu'il s'exprime.

Pour préserver la souveraineté agricole de notre pays et pour défendre nos agriculteurs, nous disons NON au Mercosur                   6/11/24

Après vingt-cinq ans de négociations, l’Union européenne s’apprête à signer un accord avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay). Comme député européen et agricultrice, je refuse de voir notre souveraineté alimentaire sacrifiée au nom de l’idéologie destructrice du libre-échange. Mobilisons-nous pour une agriculture française forte, protégée des dérives de la mondialisation !

Une concurrence déloyale inacceptable

Avec le Mercosur, la Commission européenne prévoit l’entrée massive de viande bovine (99 000 tonnes), de poulet (180 000 tonnes), de maïs (3,7 millions de tonnes), et de de sucre (180 000 tonnes), produits dans des conditions très discutables. Ces millions de produits vont débarquer en Europe en bénéficiant de « droits de douanes zéro » alors même qu’ils sont traités avec des substances interdites chez nous, qu’ils ne respectent pas nos standards sanitaires, et qu’ils représentent un bilan carbone des plus élevé. Pendant ce temps, Bruxelles impose des règles toujours plus strictes et coûteuses à nos agriculteurs. Les éleveurs français doivent se plier à de nombreuses contraintes alors qu’une viande produite sans restrictions sanitaires va envahir nos marchés.

On nous promet un impact « limité » ? Ce sont pourtant nos filières bovines, céréalières et avicoles, déjà fragilisées, qui subiront de plein fouet cette concurrence déloyale. Les promesses de «compensation» de Bruxelles pour « calmer » les agriculteurs sont une véritable provocation. Nos éleveurs ne veulent pas d'aides, ils veulent vivre dignement de leur production !

Une menace pour les consommateurs

Ces produits du Mercosur contiennent souvent des résidus d’antibiotiques de croissance, comme la fluomicine, interdite en Europe depuis 2006. Nos normes protègent la santé publique et le bien-être animal, mais la Commission ouvre nos frontières à des produits qui n’y répondent pas.

La Commission européenne prétend garantir le respect des règles de production, mais cette assurance n'est qu'une mascarade. À peine 1,5 % des produits importés sont réellement contrôlés, et aucune transparence n’est assurée. Les consommateurs, croyant acheter français, vont se retrouver avec des viandes brésiliennes, à la traçabilité douteuse et produites dans des conditions écologiquement désastreuses.

De plus, la Commission reste sourde à la demande de la France de mettre en place des « clauses miroirs » qui exigeraient des normes similaires. Nous interdisons des pesticides et des OGM en Europe, mais nous devrions les tolérer dans les produits que l’Union européenne veut importer ?

Un marché européen au détriment des agriculteurs

Derrière cet accord se cache une réalité cynique : l’Union européenne échange des produits agricoles contre des biens industriels, au profit de quelques multinationales allemandes tandis que les agriculteurs français sont abandonnés à leur triste sort. C’est ce que certains appellent vulgairement l’accord : «vaches contre bagnoles»*

L’Union européenne affiche un excédent commercial de 25 milliards d’euros en biens industriels avec le Mercosur, tandis que notre balance commerciale agricole est déficitaire de 15 milliards d’euros. Pour amadouer les agriculteurs française, Bruxelles propose un «fonds de compensation» – une offre insultante qui méprise la dignité et le travail de ceux qui nous nourrissent.

La France doit résister

Bruxelles accélère et souhaite conclure cet accord lors du prochain sommet du G20. Il est temps de dire non à ce diktat ! Plusieurs syndicats agricoles se préparent à manifester en novembre, et je soutiens pleinement leur mouvement. Cet accord est non seulement une menace pour les exploitations, mais il signe aussi l’abandon de notre souveraineté alimentaire.

                            Valérie Deloge Député européen Rassemblement National, éleveuse en Saône-et-Loire

* Dans le classement des 20 premières voitures importées au Brésil: 3 allemandes, 5 italiennes , 1 Renault qui est 13ème.